Après le PSOE, c'est au tour de l'exécutif espagnol de rejeter les déclarations de la ministre du Travail, Yolanda Diaz, qualifiant le Maroc de «dictature». «Ce n'est pas la position du gouvernement, clairement exprimée dans la feuille de route de la déclaration hispano-marocaine du 7 avril 2022 et plus récemment lors de la dernière réunion de haut niveau au Maroc», a précisé ce mardi la ministre de la Politique territoriale, porte parole du gouvernement, Isabel Rodríguez. Ces accords «sont très importants», a-t-elle souligné dans des déclarations à la presse, ajoutant que «l'Espagne continuera à travailler selon les principes de coopération, de respect mutuel et de responsabilité avec le pays voisin». La ministre a conclu sa réponse par rappeler à ses alliés d'extrême gauche au sein du gouvernement qu'«en diplomatie, la responsabilité est très importante». Hier, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a réduit la sortie de Yolanda Diaz à «une opinion personnelle» qui ne reflète pas la position de l'exécutif que préside Pedro Sanchez. Le chef de la diplomatie s'est félicité que les relations avec le Maroc sont encadrées par «le respect mutuel» et la «responsabilité».