Le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a mis en avant, mardi 20 décembre, le défi de la digitalisation, comme moyen de rapprocher les différents services consulaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger, tout en allégeant la charge des consulats. Bourita a souligné les efforts de son ministère dans ce domaine à l'occasion d'une question sur les services consulaires à la chambre des conseillers, en mentionnant la plateforme «consulat.ma» et le guide consulaire élaboré en 7 langues. Cette dernière devrait comporter tous les renseignements nécessaires sur les documents qui pourraient intéresser les marocains, d'après le ministre. Il a, par ailleurs, mis l'accent sur la résolution du problème relatif aux actes de naissance, ajoutant qu'il s'agit d'un «énorme chantier continu» puisque cela implique la digitalisation de près de 1,3 million de copies d'actes de naissance. Il a également fait savoir que le «e-Timbre» a été expérimenté la semaine dernière, soulignant que cette initiative, fruit d'une coopération avec le ministère des Finances, a concerné cinq pays, «et sera généralisée car elle facilite le processus de paiement». Le ministre a d'autre part rappelé que des mesures digitales ont été adoptées auparavant, pour la prise de rendez-vous en ligne en Europe et en Amérique du nord par exemple. Les centres d'appels, eux, en activité depuis 5 ans, reçoivent entre 25 000 et 30 000 demandes par jour, pour renseigner les Marocains. Concernant les visas, Bourita a indiqué que 70 000 visas ont été accordé depuis janvier 2022, ce qui a permis d'alléger énormément la pression sur les consulats. Par ailleurs, la digitalisation vient compléter l'ouverture de 57 consulats, en plus de la prochaine réouverture des représentations consulaires à Tripoli et Benghazi en Libye, a-t-il poursuivi. En ce sens, et outre la digitalisation, Bourita a fait observer que l'optimisation des services consulaires passe aussi par le rapprochement des consulats au profit des marocains. Le ministre des affaires étrangères a également précisé que la filière de la communauté marocaine, dans son volet consulaire, bénéficie de l'intérêt particulier accordé par le roi, soulignant que les hautes instructions royales visent à assurer des services à la hauteur et sur plusieurs niveaux, au profit de la communauté marocaine.