Neuf organisations professionnelles des médecins libéraux adhèrent au sit-in organisé, ce lundi 21 novembre, devant le Parlement marocain à Rabat. Dans l'appel au rassemblement parvenu à Yabiladi, les praticiens alertent sur leur métier mis à mal, dans le contexte des propositions du Projet de loi des finances (PLF) 2023. Ils pointent aussi le manque de transparence sur le fonctionnement des cliniques privées tenues par des non-médecins. Dans ce sens, ils exigent l'engagement du gouvernement à une équité fiscale en ouvrant aux médecins de cabinet la possibilité d'exercer en tant que personne morale. Ils demandent aussi l'annulation du projet de retenue à la source, craignant une pression de plus sur les petits cabinets et ceux nouvellement en exercice. Dans leur appel, les signataires demandent ainsi de mettre fin «aux mesures qui portent atteinte à la la profession de médecine libérale, une base du système de santé actuel et futur, dans le cadre du chantier royal de généralisation de la couverture maladie». L'appel est signé par le Syndicat national des ophtalmologues libéraux, l'Association marocaine des cardiologues, l'Association des cardiologues privés de Rabat-Salé-Kénitra-Témara, la Coordination des médecins généralistes du privé, l'Association des gynécologues obstétriciens privés de Rabat, la Chambre syndicale des biologistes, l'Alliance des neurologues libéraux du Maroc, le Syndicat national des nutritionnistes, endocrinologues et diabétologues du Maroc et l'Association Rabat-Rhumato.