Le crédit bancaire au secteur non financier a augmenté de 5,6% en septembre, avec une hausse de la croissance des prêts aux sociétés privées à 9,4%, une atténuation de la baisse des crédits aux sociétés non financières publiques à 6,5% et la hausse des prêts aux ménages de 3,5%, indique Bank Al-Maghrib (BAM). Par objet économique, l'évolution du crédit bancaire au secteur non financier fait ressortir une hausse de la progression des facilités de trésorerie de 17,6% après 15,4%, une atténuation de la baisse des crédits à l'équipement de 0,7% après 1,4%, et une quasi-stabilité de la croissance des crédits immobiliers et des prêts à la consommation respectivement à 2,4% et à 3,2%, précise BAM dans ses indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois de septembre. 2022. S'agissant des créances en souffrance, elles se sont accrues, en glissement annuel, de 4,8% après 5,3% et leur ratio au crédit a atteint 8,5% contre 8,7% en août, relève la même source. En glissement mensuel, le crédit bancaire au secteur non financier a enregistré une hausse de 1,2%, reflétant principalement une progression des facilités de trésorerie de 3,5% et des crédits à l'équipement de 0,9%, les prêts immobiliers étant restés quasiment à leur niveau du mois précédent. Par ailleurs, les statistiques indiquent que les financements accordés par les banques participatives ont augmenté, en glissement annuel, de près de 25% à environ 22,53 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre. Ces financements concernent notamment l'immobilier à hauteur de 18,66 MMDH, la consommation (1,2 MMDH), l'équipement (2,37 MMDH) et la trésorerie (121 millions de dirhams), précise BAM dans un document sur les statistiques monétaires de septembre 2022. Parallèlement, les engagements des banques participatives se sont élevés à près de 7,38 MMDH auprès des banques et ce, sous forme principalement de refinancement à travers le produit de Wakala bil Istithmar et de dépôts à vue reçus des banques mères, fait savoir la même source. Les comptes chèques et comptes courants ont, quant à eux, grimpé de 30,9% à plus de 6,02 MMDH, alors que les dépôts d'investissement se sont situés à près de 2,4 MMDH.