Dans sa première sortie médiatique, après la rupture à l'amiable de son contrat avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF), l'entraîneur franco-bosniaque Vahid Halilhodzic a affirmé cette semaine que ce qui s'est passé l'a «vraiment blessé». «Suis-je damné ? Selon les statistiques, je suis leur entraîneur le plus titré de l'histoire mais cela ne semble pas assez important», a-t-il confié au journal bosniaque Reprezentacija. L'ex-sélectionneur de l'équipe nationale marocaine a ajouté que «ce qui s'est passé n'était pas sportif». «Je suis désolé que cela m'arrive pour la troisième fois de ma carrière, d'autant plus que je sais combien de travail et d'efforts j'ai mis», a-t-il ajouté. «Je me fiche de ce que les gens vont penser ensuite. J'aurais pu accepter tout ce qu'ils ont demandé et rester, mais dès que l'entraîneur permet aux autres de décider qui jouera et ira à la Coupe du monde, il n'est plus entraîneur et la crédibilité parmi les joueurs disparaît instantanément», a-t-il encore expliqué. Vahid Halilhodzic a dit avoir reçu des offres depuis son départ. «Trois ou quatre équipes nationales m'appellent, beaucoup de clubs, mais je veux d'abord me reposer. Tout peut arriver, y compris mettre fin à ma carrière», a-t-il annoncé, en promettant de «parler en détail de tout ce qui s'est passé ultérieurement». Jeudi 11 août et après plusieurs mois de rumeurs, la Fédération royale marocaine de football a officialisé le limogeage du Franco-bosniaque du poste d'entraineur de l'équipe nationale A. «Compte tenu des divergences et des visions différentes entre la Fédération royale marocaine de football et le sélectionneur national Vahid Halilhodzic sur la meilleure façon de préparer l'équipe nationale de football pour la Coupe du monde Qatar 2022, les deux parties ont décidé de se séparer d'un commun accord», a-t-elle indiqué dans un communiqué.