La secrétaire d'Etat à l'Economie de la Suisse, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, et le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, ont souligné, mardi à Casablanca, la nécessité de promouvoir le partenariat maroco-suisse dans le secteur privé. Mme Ineichen-Fleisch s'est félicitée du partenariat «solide» entre le Maroc et la Suisse, comme en témoignent les échanges commerciaux et les liens profonds entre les deux pays, ajoutant que ce partenariat devrait également permettre d'élargir la coopération mutuellement bénéfique dans divers domaines en plus de renforcer les liens entre les entrepreneurs des deux pays. Après avoir rappelé que la Suisse constitue le 5e partenaire économique du Maroc et le Maroc est le 3e partenaire commercial de la Suisse en Afrique, Mme Ineichen-Fleisch a mis en avant la volonté de son pays de tirer profit de ces acquis pour faire face ensemble aux défis économiques mondiaux actuels et inscrire les deux économies dans une croissance durable et partagée. Avec Mme Marie-Gabrielle INEICHEN-FLEISCH, Secrétaire d'Etat à l'Economie de la #Suisse, nous avons discuté, en présence d'entreprises ?? &??, des actions concrètes pour renforcer davantage notre partenariat économique de qualité & encourager le co-investissement auprès des #PME. pic.twitter.com/frowvJU1Lg — Chakib ALJ (@AljChakib) May 10, 2022 «Une cinquantaine d'entreprises suisses est déjà implantée au Maroc et opère dans divers secteurs tels que l'agroalimentaire, l'industrie chimique et pharmaceutique, l'assurance, les machines et l'électronique», a fait savoir M. Alj, notant que les conditions cadres pour le développement des échanges commerciaux entre les deux pays sont solides, bien que ces échanges «peinent à dépasser les 5,4 milliards de dirhams (MMDH) en 2020». Il a, par ailleurs, relevé que la Suisse peut bien entendu constituer une plateforme de croissance pour les entreprises marocaines pour de nombreuses raisons, notamment sa stabilité politique, économique et financière, la solidité de son industrie, l'excellence de son capital humain, la flexibilité de son marché du travail et l'investissement important dans l'innovation et la technologie. La nouvelle stratégie MENA, adoptée par le Conseil fédéral de Suisse et qui repose sur les priorités liées à la migration, au développement durable, à l'éducation et aux nouvelles technologies, ouvre également la voie à de nombreuses pistes de coopération entre les entreprises des deux pays, a-t-il ajouté.