La ville espagnole de Tarrancon est sous le choc, depuis lundi, suite au meurtre d'une ressortissante marocaine de 43 ans aux mains de son mari de 38 ans, sous les yeux de leurs trois enfants. Après avoir mortellement poignardé sa femme avec un couteau, l'agresseur s'est rendu lui-même au siège de la Garde civile pour avouer son crime. Arrivées au domicile familial, les autorités ont retrouvé le corps de la victime, tandis que ses enfants mineurs ont été transférés dans un centre d'accueil, pour prendre soin d'eux. Au lendemain de ce crime, une veillée a été organisée dans la ville pour dénoncer ce crime. Les manifestants, environ 300 personnes, ont exigé que les institutions ne négligent pas les violences faites aux femmes et continuent la lutte contre ce «phénomène social». Au nom de la famille et des amis de la victime, l'une des participants à l'événement a exprimé sa gratitude pour cette «manifestation de solidarité» ayant réuni «différentes religions et nationalités», notant que les participants «se sont réunis pour dire non à la violence et à la violence sexiste». «Personne ne mérite ce qui s'est passé. Elle était une très belle femme à l'intérieur et à l'extérieur», a-t-elle ajouté. La famille et les amis de Wardia, la ressortissante marocaine tuée, ont fait appel à des bienfaiteurs pour les soutenir et ont lancé une cagnotte pour permettre le rapatriement de la dépouille au Maroc. En réaction à ce crime, le chef du gouvernement espagnol a exprimé, dans un tweet, son soutien aux enfants et à la famille de la victime. «Nous devons arrêter les crimes fondés sur le sexe et mettre fin à la violence structurelle contre les femmes. Nous devons continuer à travailler sur les politiques publiques pour éliminer la violence à l'égard des femmes», a-t-il ajouté. Debemos llegar a tiempo. Debemos parar los crímenes machistas y acabar con la violencia estructural contra las mujeres. Sigamos trabajando en políticas públicas para erradicar la #ViolenciaDeGénero. Mi cariño a los hijos y la familia de la mujer asesinada en Cuenca.#NiUnaMenos https://t.co/0ou9VGZJfR — Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) May 3, 2022