Le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé lundi une réunion au sujet de la disponibilité et de l'approvisionnement en produits alimentaires à l'approche du mois de Ramadan. Le suivi quotidien du marché depuis un mois montre que le marché sera en général approvisionné d'une manière satisfaisante, précise un communiqué. S'agissant des légumineuses, le stock actuel en pois chiche, fèves et féveroles peut assurer les besoins de consommation d'environ 7 mois et de 4 mois pour les lentilles. Pour ce qui est des légumes frais, la couverture des besoins du mois de Ramadan en tomates sera suffisante selon les estimations de production. Pour l'oignon, l'approvisionnement sera stable à des prix similaires à ceux observés en 2021, tout comme pour les pommes et les dattes. Les prix restent à leurs niveaux habituels et varient selon la qualité et l'origine du produit, ajoute le communiqué, soulignant que les oranges connaitront une baisse de prix de 39% à 2,5Dh/kg au marché de gros. Aussi, le marché des pommes et les bananes affichent aussi un prix inférieur à 2021. Concernant le prix du lait, il affiche une stabilité tandis que l'approvisionnement en beurre couvrira les besoins nationaux, indique le communiqué. D'autre part, la quantité de viandes rouges, blanches et des oeufs est suffisante pour couvrir le besoin de consommation nationale à prix normaux, tout comme pour les produits de la mer et aux différents types de poissons. Pour le blé tendre, le stock permet la couverture de plus de 4,7 mois d'écrasement industriel, tandis que le stock de riz permettra la couverture de plus de 8 mois des besoins de consommation national. Le stock de sucre sera, lui aussi, suffisant, ajoute-t-on. S'agissant des produits transformés et plus particulièrement les huiles végétales de table, le niveau d'approvisionnement du marché reste normal, mais la vigilance reste de mise, notant que le marché national est couvert en quasi-totalité par les importations. Concernant le contrôle et suivi, l'ensemble des départements concernés, notamment les ministères, restent mobilisés pour le renforcement des mécanismes de coordination et de suivi. Les services de l'ONSSA renforceront également le contrôle des produits alimentaires de grande consommation dans le cadre des commissions mixtes pour s'assurer de la conformité des produits aux textes réglementaires en vigueur.