Le Maroc récupère à grande vitesse les retards causés par la pandémie du Covid-19, alors que le secteur de l'industrie, à lui seul, a récupéré 100% des postes d'emplois perdus pendant la crise sanitaire, a affirmé le ministre de l'Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, dans la série américaine «This is America & the World». L'émission, qui se propose d'explorer la vie culturelle, socio-économique et politique à travers le monde, a permis au ministre de passer en revue les principales caractéristiques de l'industrie marocaine et de mettre en évidence les composantes de l'économie nationale, ainsi que ses atouts, en répondant aux questions du journaliste Dennis Wholey en visite au ministère. Concernat industrie, le ministre a fait savoir que le Maroc agit principalement dans la production et l'outsourcing avec une plateforme d'industrie automobile d'une capacité de production annuelle de 700 000 véhicules et un taux d'intégration de 60%. Au sujet des importations, M. Mezzour a fait observer que le Maroc importe essentiellement de l'énergie conformément à son «excellente» politique de transition énergétique qui fait de lui un des pays leader en la matière. «Nous importons également quelques équipements, des semi-produits industriels et quelques biens de consommation», a-t-il ajouté. Pour l'export, le ministre a souligné que la première place revient au secteur automobile, suivi des fertilisants, des produits agroalimentaires et des produits transformés, en plus du textile, relevant que le Maroc est l'un des seuls pays dans le monde disposant à la fois d'un accord de libre-échange avec l'Europe et les Etats-Unis. À la question de savoir quels sont les avantages pour les potentiels investisseurs américains de s'implanter au Maroc, M. Mezzour a répondu par les coûts relativement faibles des facteurs de production, la décarbonation de l'industrie d'ici à 3 à 4 ans et le fait que le Maroc constitue un Hub pour les marchés européens, américains, les plus importants au monde, et africains. «Être basé au Maroc, vous confère une croissance potentielle multipliée par 3», a conclu le ministre.