Le ministre marocain de la Communication et porte parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, ne fléchit pas face aux dé-jeûneurs du ramadan. Il affirme que «le gouvernement sera ferme dans l'application de la loi, comme il l'a fait depuis son investiture». Comprenez que la création d'un mouvement, sur Facebook, «Massaïminch» qui revendique le droit de ne pas jeûner, n'obtiendra pas gain de cause. Au Maroc, l'article 222 du code pénal prévoit des sanctions contre les musulmans qui ne font pas le ramadan : «Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l'emprisonnement d'un à six mois et à une amende.»