Le professeur Azedine Ibrahimi, membre du Comité scientifique national pour la gestion de la Covid-19, a affirmé dimanche qu'il faut «profiter de cette période entre les deux vagues pour faire de la crise du variant Delta, la dernière vague affectant notre système de santé». Dans un post sur sa page Facebook, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a fait part de son espoir que le système de santé du Maroc «résistera et deviendra résilient aux prochaines vagues, surtout après le développement d'un nouveau médicament par Merck & Co pour traiter le Covid-19». L'expert a déclaré que l'octroi d'une prochaine licence pour ce médicament donne de l'espoir et devrait contribuer à «changer notre approche de traitement et l'utilisation de protocoles de soin» surtout avec un médicament développé spécifiquement contre le Covid-19, «d'autant plus qu'il peut être pris à domicile et par voie orale». Pr. Ibrahimi a expliqué qu'il a fait preuve d' «une grande efficacité dans l'essai de troisième phase, qui incluait des personnes infectées par le coronavirus». Molnupiravir a ainsi «contribué à une augmentation de 50% des taux de rémissions et une diminution de 50% du nombre des décès également parmi les patients infectés», a-t-il ajouté. De plus, «aucun décès n'a été enregistré parmi les personnes ayant reçu le médicament lors de l'essai clinique». Pour le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, l'homologation de ce médicament rendra «le traitement des patients à un stade précoce de l'infection beaucoup plus facile et plus efficace et évitera la surpopulation dans les hôpitaux et la pression sur le système de santé». Bilan Coronavirus dans le monde 260 064 469 Contaminations 5 182 449 Décès 235 813 303 Guérisons 54% de la population mondiale vaccinée