Le président de la Commission du droit d'accès à l'information (CDAI), Omar Seghrouchni, a récemment appelé à faire du droit d'accès à l'information un droit dynamique. «Il ne faut pas s'arrêter à l'état des lois mais œuvrer sur les leviers qui feront évoluer positivement les pratiques et rendre naturelle l'évolution des dispositifs juridiques et des lois. D'où l'importance de l'indépendance des commissions en charge du droit d'accès à l'information et de leurs engagements actifs au déploiement opérationnel de ce droit», a-t-il déclaré, dans le cadre de la Journée internationale pour l'accès universel à l'information. Par la même occasion, les grandes lignes du bilan de la CDAI ont été présentées et discutées, a indiqué un communiqué. Axée autour de la thématique «Le rôle, les attributions et l'importance de l'indépendance des commissions nationales d'accès à l'information», un événement dans le cadre de cette Journée mondiale a été organisé par la CDAI et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Directeur par intérim de l'institution onusienne au Maghreb, Alexander Schischlik a indiqué dans le même cadre que cette célébration visait à «souligner l'importance de l'accès à l'information comme outil essentiel pour re-imaginer les sociétés à l'aune de la crise sanitaire qui se prolonge». Il a rappelé l'importance de l'accès à l'information dans le renforcement ou la reconstruction de la confiance et le renforcement de la cohésion sociale. Ming-Kuok Lim, conseiller pour la communication et l'information, a souligné la conviction de l'UNESCO que «l'accès à l'information doit être reconnu comme un pilier du développement durable et une condition préalable à la promotion et protection des droits de l'Homme».