Vox Ceuta est vent debout contre la proposition visant à déclarer de manière «stable» les fêtes musulmanes comme jours fériés dès 2022 dans l'enclave espagnole. Le parti d'extrême droite a ainsi dénoncé, cette semaine, «l'attitude dictatoriale, arbitraire et contraire à la loi» du président de la ville, Juan Vivas, et le Parti populaire dans l'approbation du calendrier de travail. Pour le parti, le PP a ainsi réussi à «imposer la fin du mois de ramadan comme jour férié en supprimant celui correspondant au jour de Noël». Vox pointe un «autre geste de marocanisation» par le gouvernement du Parti populaire, soutenu par le PSOE. Les deux formations politiques sont accusées d'avoir «omis la fête de San José ou celle de Santiago Apóstol pour inclure la fête du Sacrifice dans le décret illégalement signé le 28 septembre». Pour cette raison, la formation dirigée localement par Juan Sergio Redondo a annoncé qu'elle procédera à la contestation du décret signé par Juan Vivas. Pour ce faire, elle initiera des actions judiciaires dans le but de «déclarer nul le calendrier de travail proposé», rapporte El Faro de Ceuta. Il y a deux semaines, Ceuta a dévoilé son calendrier de travail, qui prendra compte de manière «stable», à partir de 2022, les principales fêtes musulmanes, l'Aïd Al Kébir et l'Aïd Al Fitr. Une résolution proposée malgré les oppositions de Vox, qui considère que les fêtes musulmanes «n'appartiennent pas à la tradition ou à la culture» de l'Espagne, bien que près de la moitié de la population de la ville soit musulmane.