Le mouvement contestataire au sein du Parti socialiste unifié (PSU) ne cesse de grandir, au lendemain de la décision prise par sa secrétaire générale, Nabila Mounib, annonçant le retrait de la formation politique de la Fédération de la gauche démocratique. Hier, le représentant parlementaire de la Gauche fédérale (FGD), Mustapha Chennaoui a accusé Mounib de «renverser les décisions, les positions et les institutions du parti», et a annoncé son attachement à la FGD et son symbole. Dans un communiqué, l'élu a ainsi qualifié d'acte «individuel insensé» et de «coup d'Etat» contre les décisions du parti, la décision de Nabila Mounib de se rendre au ministère de l'Intérieur pour acter le retrait du PSU de la FGD. Il a reproché à la secrétaire générale de la formation politique le fait de prendre une décision «sans consulter les instances» du parti. Elections 2021 : Le PSU out, PADS et CNI s'accrochent à la FGD Chennaoui, également membre du Conseil national du PSU, a rappelé que selon le règlement intérieur du parti, «la secrétaire générale n'a pas le droit de retirer le nom du PSU de la déclaration annonçant l'alliance électorale» avec le CNI et le PADS. «Les élections font partie des trois questions communes de la fédération, de sorte qu'aucun parti n'a le droit d'en décider seul», ajoute-t-il. L'élu a considéré la décision de Mounib comme une «grave erreur dont elle portera une grande responsabilité et qui ne peut pas être effacé avec un discours populiste lâche et irrationnel». Mustapha Chennaoui a enfin appelé à l'organisation d'un congrès du Conseil national du PSU dans le plus bref délai, en promettant de «recourir à tous les moyens et mécanismes pour atteindre cet objectif».