Le Conseil d'Etat vient de juger, jeudi 6 mai, que la situation sanitaire en France était «trop précaire» pour permettre un aménagement exceptionnel des horaires du soir, afin de tenir la Nuit du destin dans les mosquées. Dans un communiqué, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chams-Eddine Hafiz, a indiqué prendre acte de cette décision. «Le juge des référés rappelle que la liberté de religion inclut 'le droit de participer collectivement à des cérémonies en particulier dans les lieux de culte'. Pour moi, pour tous les musulmans, la 'Nuit du destin' compte plus que tout, mais sa pratique ne peut se faire que dans le respect des règles», a-t-il indiqué, ajoutant que «la règle est vérifiée, la règle doit s'appliquer». COMMUNIQUE - Le Conseil d'Etat vient de refuser l'ouverture exceptionnelle des mosquées pour la #NuitduDestin" (8-9 mai), demandée par la Grande Mosquée de Paris, qui appelle désormais au respect de cette décision : pic.twitter.com/XrcbXOmWf8 — Grande Mosquée de Paris (@mosqueedeparis) May 6, 2021 Date importante pour la communauté musulmane, le 27e jour du ramadan est précédé par cette soirée, qui se distingue par une veillée de recueillement et de psalmodies religieuses dans les lieux de culte. Malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a formulé mardi une demande de dérogation au couvre-feu à cet effet, de 21h à 2 heures du matin.