moitié des bénéficiaires de transferts internationaux (toutes régions confondues) reçoit des mensualités régulières, c'est-à-dire tous les deux mois ou plus, selon une étude menée par Bank Al-Maghrib (BAM) et la Banque mondiale. Ces transferts mensuels concernent le plus souvent des femmes dont le mari réside à l'étranger ou des parents âgés qui sont entretenus par leurs enfants, expliquent BAM et la BM dans un rapport sur cette étude qui s'articule autour des résultats des groupes de discussions sur les transferts de fonds dans le cadre de l'initiative «Green-back Morocco». Pour ce qui est des transferts occasionnels, ils se font soit à des occasions récurrentes (fêtes religieuses, rentrée scolaire, vacances d'été ...) ou lors de circonstances imprévues tels des frais médicaux, précise la même source. Dans la plupart des localités ciblées dans l'étude, l'expéditeur et le destinataire ont le choix entre plusieurs fournisseurs de services de transferts de fonds. Les participants disposent d'au moins deux institutions financières à proximité immédiate de leur domicile pour retirer un transfert. Ce sont le plus souvent des établissements de paiement qui offrent des services de transferts de fonds de plusieurs opérateurs internationaux. Dans 8 des 16 localités ciblées, surtout dans l'urbain et péri-urbain, il y a aussi des succursales de banques commerciales. En outre, BAM et la BM soulignent que le choix de la méthode et du fournisseur de service est réalisé par l'expéditeur, faisant savoir que les services de deux opérateurs de transferts de fonds internationaux sont prédominants (97% l'utilisent) et ce, dans l'ensemble des régions étudiées. Les virements bancaires sont rarement utilisés (12% les utilisent parfois), alors même que 62% des participants détiennent un compte bancaire. Ladite étude indique aussi qu'environ 1% des participants révèlent utiliser que l'envoi informel. Quant aux frais des transferts internationaux via les opérateurs de transferts de fonds, ils sont systématiquement réglés par les expéditeurs, donc perçus comme gratuits par les bénéficiaires. De plus, les personnes semblent privilégier les établissements de paiement par rapport aux banques.