Le moral des ménages a enregistré au premier trimestre de 2021 une amélioration par rapport au trimestre précédent et une dégradation par rapport au même trimestre de l'année passée, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). L'indice de confiance des ménages (ICM), dont les composantes portent sur la perception de l'évolution du niveau de vie, du chômage, de l'opportunité à effectuer des achats de biens durables et la situation financière des ménages, s'est ainsi établi à 68,3 points, au lieu de 61,2 points enregistrés le trimestre précédent et 75,7 points une année auparavant, précise le HCP qui vient de publier les résultats de son enquête permanente de conjoncture auprès des ménages. Ces résultats révèlent que 64,8% des ménages ont déclaré une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, 20,9% un maintien au même niveau et 14,3% une amélioration. Le solde d'opinion sur l'évolution passée du niveau de vie est resté négatif, à moins 50,5 points, contre moins 46,6 points au trimestre précédent et moins 19,8 points au même trimestre de 2020. Au cours des 12 prochains mois, 39,2% des ménages s'attendent à une amélioration, 34,8% à un maintien au même niveau et 26,0% à une dégradation du niveau de vie. Ainsi, le solde d'opinion relatif à cet indicateur s'établit à 13,2 points en amélioration aussi bien par rapport au trimestre précédent que par rapport au même trimestre de l'année précédente où il était à moins 17,4 points et à moins 4,6 points respectivement. En outre, le HCP fait savoir que 76,1% contre 13,9% des ménages s'attendent à une hausse du chômage au cours des 12 prochains mois, notant que le solde d'opinion est resté ainsi négatif à moins 62,2 points contre moins 78,3 points un trimestre auparavant et moins 70,8 points un an auparavant. Parallèlement, il indique que 73,2% contre 11,7% des ménages considèrent que le moment n'est pas opportun pour effectuer des achats de biens durables. Concernant leurs situations financières, 55,8% des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 39,3% déclarent s'endetter ou puiser dans leur épargne et 4,9% affirment épargner une partie de leur revenu, souligne la même source.