Depuis quelques jours, des médias algériens, repris par les relais médiatiques du Polisario, affirment que l'ex-dirigeant du FLN algérien, Amar Saadani se serait réfugié au Maroc. «La peur d'être extradé semble avoir jeté un véritable vent de panique parmi les anciennes personnalités ciblées par la justice algérienne», écrit le Soir d'Algérie, qui rapporte l'information samedi. Le média algérien ajoute que «des noms bien connus comme celui de Amar Saadani, Mohamed Bédjaoui, mais aussi des membres des familles d'oligarques incarcérés et cités dans des enquêtes judiciaires s'activent à échapper à une éventuelle arrestation suivie d'une extradition». Dans ce sens, le journal, qui cite plusieurs sources crédibles, fait état de la «fuite précipitée de l'ancien secrétaire général du FLN et président de l'Assemblée populaire nationale (…) au Maroc». Le Soir d'Algérie explique qu'Amar Saadani, se sachant dans le collimateur de la justice algérienne depuis 2018, s'est rendu en France, où il possède des biens, après l'arrestation de l'ancien garde des Sceaux, Tayeb Louh en 2019, puis séjourne au Portugal. Mais craignant d'être extradé vers l'Algérie depuis ces deux pays européens, l'ex-président de l'Assemblée populaire nationale a opté pour le Maroc. «Des informations dignes de foi font savoir que la proposition de s'établir dans ce pays émane de personnes proches des autorités marocaines, auxquelles Amar Saâdani a toujours rendu d'énormes services.» Le Soir d'Algérie L'occasion de rappeler sa sortie médiatique d'octobre 2019, boudée pourtant par les médias de son pays, lorsqu'il avait reconnu que «le Sahara est marocain». «Il a été enlevé au Maroc au congrès de Berlin, je pense que l'Algérie a versé pendant cinquante ans des sommes faramineuses à ce qui est appelé le Polisario, et cette organisation n'a rien fait et n'est pas parvenue à sortir de l'impasse».