Le Parti de la justice et du développement (PJD) est sorti bredouille des élections partielles qui se sont déroulées, jeudi à Imintanoute. Le Parti de l'authenticité et de la modernité a ainsi remporté cette élection en raflant 13 sièges du conseil communal. Un siège a été remporté par le Front des forces démocratiques et un autre par l'Union socialiste des forces populaires. Pour rappel, les 15 membres du conseil communal d'Imintanoute avaient remis leur démission à la mi-septembre, pour protester contre les «violations» commises par le président du conseil, issu du PJD. Le préfet de la province de Chichaoua avait ensuite décidé de dissoudre le conseil, ouvrant la voie à des élections. A Errachidia également, où une élection partielle a été organisée hier, le candidat du PJD et premier vice-président de la région de Drâa-Tafilalet, Abdellah Saghiri n'a pas réussi à briguer le siège vacant à la Chambre des représentants. Il est ainsi arrivé à la troisième place, avec 9 201 voix, contre 10 729 pour le candidat du RNI et 10 756 pour celui de l'USFP, qui remporte ainsi cette élection au cours de laquelle le PJD était pourtant le «grand favori». Depuis que le Cour constitutionnelle a commencé à invalider les résultats dans certaines circonscriptions de la Chambre des représentants, le parti de la Lampe a enregistré de nombreuses défaites (Béni Mellal, Larache, Agadir, Oujda, Taroudant, Guercif, Settat), pour seulement deux victoires (Inzegan-Aït Melloul et Tétouan).