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Création d'un collectif pour la sauvegarde des ressources halieutiques
Publié dans PanoraPost le 19 - 07 - 2022

Au vu des données scientifiques faisant état d'une dégradation considérable des stocks halieutiques, les autorités compétentes diffèrent sans cesse et depuis mars 2022 la reprise de la pêche des céphalopodes.
Ces risques d'épuisement de la ressource pèsent aujourd'hui également sur les autres stocks et sont source d'une forte inquiétude pour les professionnels quant à la viabilité, à court et à long termes, de tout le secteur de la pêche dans ses différentes composantes.
Cette dégradation résulte de la surpêche exercée de manière illicite, au défi des lois et des règlements en vigueur, par les embarcations non autorisées et dont la prolifération constante en nombre et en volume va à l'encontre d'une gestion durable des pêcheries.
Ainsi, tous les efforts déployés dans le cadre de l'aménagement pour stabiliser voire soulager la pression sur les stocks et auxquels ont consenti les professionnels sont annihilés par cette pêche illicite dont l'amplification est un indicateur de défaillances et déficiences chroniques dans l'exercice du contrôle.
Devant cette situation qui frôle l'effondrement des stocks et en conséquence de tout le secteur de la pêche maritime et ses industries, un « Collectif pour la sauvegarde des ressources halieutiques » a été créé. Il a pour objet de faire part de la gravité de la situation et de ses retombées et de proposer des mesures et actions à même de circonscrire la pêche illicite et/ou remédier aux causes des faiblesses et/ou déficiences pour le combattre.
Ce collectif regroupe la Fédération des chambres des pêches maritimes du Maroc, la chambre maritime de l'Atlantique Nord, la chambre maritime de l'Atlantique Centre, la chambre maritime de l'Atlantique Sud, la Fédération des pêches maritimes auprès de la CGEM, la CGEM Dakhla ainsi que la Confédération marocaine des armateurs industriels de la pêche pélagique (COMAIP) et l'Association professionnelle des armateurs de la pêche hauturière du Maroc (APAPHAM).
Il est en effet de la plus haute urgence de remédier aux défaillances du contrôle pour empêcher la pêche illicite de continuer à sévir et de massacrer, en toute impunité, les stocks halieutiques dont la restauration, en cas d'effondrement, serait longue et équivalente à une réduction drastique voire à un arrêt de l'activité des pêcheurs légaux.
Pour le Collectif, l'enjeu est en effet crucial pour le maintien des investissements déployés quel que soit leur niveau, les 250 000 mille emplois en mer et à terre, les activités et
logistiques rattachées à l'activité de pêche, la satisfaction des besoins alimentaires, la fixation des populations littorales et les apports générés en services rémunérés, taxes et devises.
Pour certaines régions, les niveaux de performance atteints par les investissements dans le secteur ont permis également une intégration des activités en mer et à terre formant un socle économique et social névralgique de toute l'économie régionale.
Le Collectif en faisant le constat de la gravité de la situation et de ses retombées, appelle à une mobilisation de toutes les parties prenantes au contrôle de la pêche pour l'adoption d'une stratégie à la hauteur des périls liés à ce contexte et le déploiement d'un plan d'action immédiat et explicite pour l'éradication des pratiques destructrices des stocks et des écosystèmes.
En effet, toutes ces activités illégales qui commencent par la construction à terre d'embarcations non autorisées, leur acheminement vers la mer et l'exercice d'une pêche intensive utilisant des méthodes de pêche destructrices de l'habitat des espèces et qui continuent par la commercialisation ou 'l'exportation des captures issues de cette pêche sont strictement interdites par des lois dûment publiées.
Le Collectif n'a de cesse de rappeler la précarité et la gravité de l'état des stocks halieutiques et l'impérieuse urgence d'un contrôle efficace et efficient avant que la situation ne soit irréversible et impossible à rétablir.
Les activités littorales vivrières ou de petite pêche font partie intégrante du tissu composant les activités de pêche maritime et doivent impérieusement s'exercer dans leur cadre légal, seul garant d'une exploitation durable de notre patrimoine halieutique et de sa bonne gouvernance à même de permettre une exploitation pérenne au profit des générations futures.


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