En raison du covid19, et de l'accélération de la campagne de vaccination destinée aux enfants, le ministère de la Formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a reporté la rentrée scolaire 2020-2021 pour le 10 septembre. Ces reports, consécutifs, secoués par la pandémie, augurent-ils une année similaire aux précédentes? Pourtant, motivés et prêts à rejoindre les bancs de l'école, les élèves ont été choqué voire déprimés par un deuxième report de la rentrée fixé pour le 1er octobre. Après l'annonce de cette décision, les réactions sur les réseaux sociaux n'ont pas tardé : Parents d'élèves, étudiants, élèves ou simples internautes tous ont vertement critiqué le tâtonnement du gouvernement pour une « si simple rentrée des classes ». En réponse le gouvernement compte sa position et réaffirme son objectif de vacciner les 3 millions d'enfants de la catégorie d'âge 12-17ans Plus que 3 jours de la rentrée scolaire, on peut dire que la campagne de vaccination a connu un vrai succès pour cette catégorie, 336 456 sont complétement vaccinés, et 1 923 289 ont reçu la première dose. Rappelant que la vaccination des adolescents est « volontaire et facultative ». Les mineurs doivent avoir l'approbation des parents qui ont été appelés à accompagner leurs enfants dans ce processus. Cependant gare au rebond du virus qui ne cesse de muter, car après moults sacrifices consentis par l'économie, l'éducation et tous les secteurs, une hausse des cas se verrait comme un échec total du gouvernement sortant. Pour l'heure aucune initiative n'est encore prise sous l'empreinte du nouveau gouvernement sortant des élections du 08 septembre. Mais face à cette situation dans certain assimile à une cacophonie le prochain attelage gouvernemental aura forcément du pain sous la planche avec une toile de fond et un climat très délétère conjugué de la hausse des prix, le maintien des restrictions « sans raison » et la crise sociale post-covid. Il y aura succès si tous ces mesures sont serrées, couronnées de réussite mais il faudra, au-delà de la conjoncture et des affaires politico-sociales, penser à un consensus fort entre gouvernement, enseignants, parents et syndicat pour une année scolaire moi tumultueuse que les précédentes. Vivement la concertation !