Au terme d'une entente de coopération signée jeudi 01 avril, un total de 90 étudiants marocains bénéficieront d'exemptions partielles des frais d'inscription dans les universités, instituts et écoles supérieures du Québec, Portant principalement sur les mesures de soutien à la mobilité étudiante dans les deux sens, cette entente a été signée entre le Maroc et le Québec en marge de la 1-ère rencontre académique tenue à distance, a indiqué un communiqué du département de l'enseignement supérieur. Cette rencontre, tenue sous le thème "Le digital au service de la pédagogie dans un contexte de disruption", a été présidée côté marocain, par le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, et côté québécois par la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann. A cette occasion, M. Amzazi a indiqué que l'organisation de telles rencontres académiques permettra inévitablement, aux cadres éducatifs marocains, l'ouverture sur les expériences et les meilleures pratiques internationales, ainsi que l'échange et le partage d'idées et d'opinions sur les moyens de développer la coopération académique, notamment à la lumière de la situation épidémiologique que traverse le monde aujourd'hui. "Cette situation, a-t-il dit, nous incite tous à développer une intelligence collective capable de relever les défis immédiats et futurs". Plus de 4.000 étudiants marocains poursuivent leurs études supérieures dans les différents établissements d'enseignement supérieur canadiens, dont la majorité se trouve au Québec. "Nous nous efforçons, par le biais de cette entente de coopération, à accueillir des étudiants québécois au sein de nos universités, afin de concourir à la promotion de la diversité culturelle et découvrir une expérience académique qui contribuera à l'enrichissement de leur cursus de formation", a souligné M. Amzazi. Cette rencontre a été organisée en présence de Souriya Otmani, ambassadeur du Maroc au Canada, et Alain Olivier, Directeur du Bureau du Québec à Rabat, ainsi que des représentants d'universités, d'académies et de centres de formation professionnelle des deux parties. Elle s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi cadre 51-17, notamment dans son volet relatif au rayonnement du système éducatif national, au renforcement de sa compétitivité au niveau international et à la formation et la qualification de cadres supérieurs dans les domaines jugés prioritaires.