Le Maroc a rejeté l'offre d'Acwa Power/General Electric pour la construction de Noor Midelt II avec comme conséquence une relance de l'appel d'offres. Porté par Masen (Moroccan Agency for Sustainable Energy) et regardé de près par le gouvernement marocain, le marché de construction de centrales solaires Noor Midelt phase 1, composé de deux lots, Noor Midelt I et Noor Midelt II, connaît des soubresauts. Les deux unités doivent combiner technologies photovoltaïque et thermique à concentration, et réussir à stocker l'énergie produite. Seuls deux consortiums ont déposé une offre chiffrée Si, en mai 2019, EDF Renouvelables et ses alliés Masdar (Abou Dabi) et Green of Africa (Maroc) ont remporté le premier lot pour un montant de près de 700 M€, le second pose problème. Logiquement, Acwa Power/General Electric aurait dû gagner ce lot. Le groupe saoudien Acwa Power a déjà remporté les appels d'offres de Noor I, Noor II, Noor III et Noor IV. Mais le Maroc a jugé le prix du kilowattheure proposé trop élevé. Acwa Power paie aussi les retards de livraison de Noor III et des divergences politiques entre l'Arabie Saoudite et la Maroc. Les travaux de Noor Midelt devaient initialement commencer début 2019. Le Maroc va-t-il relancer l'appel d'offres dans sa totalité ou seulement Noor Midelt II ? Dans tous les cas, le chantier de construction de la plus grande centrale à concentration du monde prendra au moins deux ans de retard.