Le Maroc s'investit et investit de plus en plus dans le secteur automobile. Après Renault, PSA s'est installée sur nos terres, et on parle déjà de Volkswagen aussi. Aujourd'hui, la fabrication de 600.000 véhicules/an est programmée, et en partie atteinte, et on vise le million. Il faut donc du financement pour le secteur et la Banque populaire vient d'annoncer une batterie de mesures dans ce sens. Ainsi, le président du Groupe BP, Mohamed Benchaaboun, a-t-il récemment signé une convention de partenariat portant sur le soutien et l'accompagnement des opérateurs du secteur automobile avec Hakim Abdelmoumen, président de l'Association Marocaine pour l'Industrie et le Commerce de l'Automobile (AMICA), une convention permise par le gouvernement, et plus particulièrement le ministère du Commerce et de l'Industrie. Aux termes de cette convention, un concours financier sera apporté par l'institution bancaire à ses nouveaux partenaires du secteur automobile, fortement exportateur. Ce concours prendra la forme d'une avance sur crédit de TVA, de différents types de financement en devises, de factoring pour accélérer le recouvrement des factures des sous-traitants et de financements en relais sur les subventions d'investissement et de formation. Mais en plus du soutien financier, la BP envisage également le conseil et la mise en relations dans ce secteur. Les opportunités sont considérables dans les milieux de la sous-traitance et de l'intégration et les différentes unités industrielles étant basées sur l'ensemble du territoire, un rapprochement initié par une banque ne peut être que bénéfique pour les différents opérateurs. Le secteur automobile prévoit de générer vers les années 2020 environ 90.000 emplois, de même qu'il doit assurer 100 milliards de DH de chiffre d'affaires à l'export, soit une croissance de 250% par rapport aux performances actuelles.