Le ministre tunisien des Affaires étrangères propose d'accueillir « une réunion consultative à huis-clos entre les ministres des Affaires étrangères des cinq Etats maghrébins ». Le chef de la diplomatie tunisienne s'exprimait lors d'un entretien accordé à un média local. La Tunisie emboîte le pas à la Mauritanie. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, le pays voisin se propose d'abriter la réunion entre les ministres des Affaires étrangères de l'UMA. « La Tunisie poursuit ses efforts diplomatiques avec tous les pays maghrébins frères pour la réactivation de l'UMA (Union du Maghreb Arabe). Nous avons proposé d'organiser une réunion de consultation à huis-clos entre les ministres des Affaires étrangères des cinq Etats maghrébins », précise le chef de la diplomatie tunisienne, qui s'exprimait lors d'un entretien accordée au média www.assabahnews.tn. Le ministre tunisien a également réitéré l'engagement de son pays à mettre fin aux « divergences bilatérales arabes et régionales y compris le différend marocain-algérien ». Lors de cette interview, le diplomate a salué l'initiative du Roi Mohammed VI et l'appel d'Alger à la convocation « urgente » d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des cinq pays de l'UMA. → Lire aussi : Le Maroc reste "ouvert et optimiste" quant au futur des relations avec l'Algérie Khemaies Jhinaoui n'a pas manqué de souligner l'apport de la diplomatie maghrébine et sa contribution à faire « tourner la vieille page des divergences entre les pays frères à savoir le Maroc et l'Algérie ». La Tunisie propose ainsi d'abriter la réunion des ministres des affaires étrangères de l'Union du Maghreb Arabe. Pour rappel, la Mauritanie a fait la même proposition. Le pays voisin s'est dit également prêt à accueillir cette réunion des diplomates des cinq Etats de l'UMA. La position du Maroc est claire. Elle a été exprimée par son chef de diplomatie. Lors d'un entretien avec l'Ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire à Rabat, lundi 26 novembre, Nasser Bourita a insisté sur « un dialogue bilatéral, direct et sans intermédiaires » avec l'Algérie.