La secrétaire d'Etat chargée de l'Habitat, Fatna Lkhiyel, a été élue, jeudi soir à Marrakech, première vice-présidente du Réseau des Femmes élues locales d'Afrique (REFELA). Au cours d'une Assemblée élective du REFELA, tenue dans le cadre du 8è sommet « Africités » qui se tient jusqu'au 24 courant dans la ville ocre, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, Mme Célestine Ketcha Courtès, maire de la Commune de Bangangté (ouest du Cameroun), a été également réélue présidente de ce Réseau pour un nouveau mandat de trois ans. Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, Lkhiyel a indiqué que son élection première vice-présidente du REFELA ne relève pas du hasard, mais intervient à la faveur de son expérience accumulée dans le cadre de son action au sein de ce réseau, en tant qu'une de ses fondatrices. Elle a dans ce sens souligné le souci des membres du réseau de veiller à choisir au sein du bureau exécutif des femmes élues capables de présenter des propositions et idées pertinentes à même de servir le REFELA, en particulier, et l'Afrique en général. Lkhiyel a également mis en avant le soutien continu du Maroc aux différents pays africains et l'ouverture du Royaume sur les pays du Continent, en consécration de la politique clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI. → Lire aussi : 8ème sommet Africités Marrakech 2018: Près de 7.000 participants, un record De son côté, Ketcha Courtès, a insisté sur la nécessité d'accompagner les femmes élues locales d'Afrique afin de leur permettre de contribuer au développement du continent et, partant, réaliser la prospérité et le bien-être des peuples africains. Elle a, dans la foulée, rappelé les différentes initiatives et efforts entrepris par le réseau en vue de renforcer le leadership des femmes africaines, en particulier des femmes élues. Créé à l'issue du Premier Forum des Femmes élues locales d'Afrique, tenu à Tanger en mars 2011, le REFELA est partie intégrante de Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique (CGLU Afrique) et représente les Femmes élues locales d'Afrique au sein de la Commission des Femmes de l'Organisation Mondiale des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU). Le réseau est composé de 45 membres représentant les cinq régions du continent à savoir, l'Afrique du Nord, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique de l'Est, l'Afrique Centrale et l'Afrique Australe (9 femmes élues par région). Il a pour missions notamment de mettre les préoccupations des femmes au cœur des politiques et stratégies des collectivités locales, assurer leur participation à la prise de décision au sein des institutions de gouvernance, renforcer leur autonomisation économique et de plaider en faveur de la promotion du leadership féminin au sein des collectivités locales.