C'était pendant le deuxième rendez-vous de l'observatoire de la consommation de Wafasalaf qu'a été présenté le rapport intitulé « La consommation des ménages, regards croisés sur le sport ».Une étude qui pose nombre de problématiques tel que les enjeux de la croissance et du développement dans la société en relation avec la réalité de la pratique du sport au Maroc. Se basant sur des indicateurs de la consommation des ménages et des sondages, cette enquête est menée sur 833 personnes. Une étude méthodologique qui se base sur un volet quantitatif et un second qualitatif. Une moyenne de 4h de sport est pratiquée dans la semaine Parmi les raisons évoqués pour la pratique du sport au Maroc : on retrouve une grande majorité qui « se disent sportifs » pour des enjeux de condition physique, une seconde proportion est concernée par l'apparence et finalement, aux mêmes valeurs, on retrouve ceux qui pratiquent un sport pour la santé et le plaisir. Les parents répondants pensent à 90% que le sport est important dans l'éducation de leurs enfants et 80% encouragent leurs enfants à pratiquer un sport. →Lire aussi : Kenya : les exploitants du transport public sèment le chaos Le sport arrive en deuxième position après la télévision comme activité pendant le temps libre. Généralement une personne sur deux se dit pratiquer un sport. Reste que seules 35% des personnes interrogées se considèrent comme sportives, dont une proportion encore plus faible de 8% se voit comme très sportive. Quant à l'affiliation à une fédération, un club ou une association, seuls 18% des marocains sont engagés au travers de ces entités. Sur le fait de savoir si la pratique du sport est onéreuse pour les sondés, 65% des personnes répondent par l'affirmative. La pratique du sport est inhérente aux infrastructures à disposition, et, lorsque que l'Observatoire de la consommation de Wafasalaf cherche à savoir si le quartier ou habitent ces personnes disposent de ces dites infrastructures, seules 34% disent que cela est le cas. →Lire aussi : La création des sociétés sportives, partie intégrante de l'édification institutionnelle du football national Comment alors la pratique du sport est-elle possible sans infrastructure et sachant que 62% des personnes questionnées expliquent qu'ils ne dépensent pas d'argent pour leur pratique sportive ? L'étude fait ressortir que le sport préféré des marocains devant le jogging est le football : sport facile à pratiquer sans trop d'équipements ; et qui reste naturellement le sport favori à regarder à la télévision. Un chiffre moyen de 125 dhs/mois a été révélé comme étant le montant attribué par les ménages au sport. Les jeunes par proportion sont ceux qui consacrent le plus de leur argent à la pratique sportive (tranche d'âge des 18/24 ans). Pour ce qui est de l'importance perçue de l'exercice physique dans la société marocaine : 90% estiment que la promotion de la pratique du sport est importante et 70% estiment que la promotion du sport faite par le Maroc reste insuffisante. Ceux qui désireraient une plus grande proéminence du sport dans la société estiment pour 93% que cette mission devrait être effectuée par le gouvernement.