La première consultation sous régionale relative à l'alliance objective de Développement Durable (ODD) s'est ouverte, jeudi 8 septembre, à Abidjan, et se tiendra sur deux jours. Cette consultation est organisée par le Bureau International du travail, elle est placée sous le thème « Conjuguer les efforts afin d'éradiquer le travail forcé, l'esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants ». Le but de cette rencontre est de concevoir l'alliance 8.7 pour l'Afrique, en particulier l'ouest et le nord du continent. Il s'agira donc pour les organisations de faire ressortir la valeur ajoutée de cette alliance par rapport aux partenariats panafricains déjà existants et voir dans quelle mesure elle pourrait contribuer à la réalisation de la cible 8.7. Ainsi, une importante délégation marocaine composée de Mme Amal Belaid, chef de service de la Coopération multilatérale au ministère de l'emploi et des affaires sociales, Mme Karima Mkika, présidente de l'association ''Al Karam'' (enfance en difficulté), M. Khalid Benghanem, vice-président de la « Commission Emploi et Relations Sociales » à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), et M. Erraki Abdelghani, coordinateur du département de la représentativité syndicale (Confédération Démocratique du Travail – CDT) y prend part. Mais également quelque 80 délégués issus de pays membres africains qui participent à cette réunion de haut niveau pour discuter et convenir de la meilleure façon d'unir leurs forces, en particulier en Afrique du Nord et de l'Ouest, pour mettre fin au travail forcé, à l'esclavage moderne et à la traite des personnes en 2030 et mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes en 2025. Avec environ 3,7 millions d'Africains, hommes, femmes et enfants qui subissent le travail forcé, et travaillent sous contrainte extrême, en grande partie dans l'économie informelle, le continent africain a besoin, de toute urgence, de solutions pratiques et efficaces pour lutter contre le travail forcé, y compris la traite des êtres humains et l'esclavage moderne Notons que le coup d'envoi de cette rencontre de deux jours a été marquée par la présence notamment, de la 1ère Dame de Côte d'Ivoire, aussi présidente du comité ivoirien de surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants, Mme Dominique Ouattara, des représentants des organismes internationaux concernés et d'autres personnalités.