Le Maroc s'est fixé un objectif de consommer 42% de l'ensemble de son énergie à partir de l'énergie renouvelable, et cela, d'ici 2020. Pour y arriver, le pays doit construire 1,5 GW de centrales éoliennes et solaires chaque année. « Nous aurons à développer entre 500 et 700 MW de solaire et une capacité équivalente d'éolien.», a précisé ObaidAmrane un membre de l'Agence marocaine de l'énergie durable (Masen). A ce jour, les énergies renouvelables représentent environ 32% du mix énergétique selon The National, rapporte agenceecofin. Ainsi, pour atteindre cette finalité de 42%, l'agence doit mobiliser un fond de quelque 30 milliards $, soit 273,553 MMDH, pour financer ses différents projets d'énergies renouvelables. De ce fait, Masen va recourir aux financements climatiques, comme en 2016. A l'époque, elle a émis 1,066 MMDH, de green bonds pour plusieurs projets dont une centrale solaire photovoltaïque de 160 MW. A la suite de la concentration du Maroc sur le solaire photovoltaïque, le pays a eu recours au solaire thermodynamique. La condition est de trouver des solutions efficaces de stockage de l'énergie. Dans ce cas, le soutien de la Banque africaine était donc colossal. Et pour cause, cette dernière avait prêté à la nation, le 7 décembre 2017, une valeur de plus de 2,416 MMDH. Un budget qui est destiné au cofinancement du programme marocain de développement des centrales solaires NOORM I et NOORM II, d'une capacité cumulée de 800 MW. Les 2,416 MMDH, ne sont qu'une partie de l'emprunt. La BAD a alloué au Maroc un total de 18, 236 MMDH. Un versement dédié à fournir l'électricité à plus de 2 millions de Marocains. Pour rappel, le soutien financier de la BAD au Maroc, ainsi qu'à certaines nations africaines, faisait partie de sa stratégie pour l'année 2017. Son objectif était de participer à l'installation d'une capacité de production électrique de 1,4 GW provenant de sources d'énergies renouvelables sur le continent.