Les autorités iraniennes ont annoncé samedi qu'elles allaient riposter aux sanctions imposées par les Etats-Unis contre le chef de l'appareil judiciaire iranien, l'ayatollah Sadeq Larijani. Dans un communiqué, le département du Trésor écrivait vendredi que ce proche du guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, s'était rendu coupable « de graves violations des droits de l'homme en Iran ». Au total, les Etats-Unis ont imposé vendredi des sanctions contre 14 entités et personnalités iraniennes. « La mesure hostile du régime Trump (à l'encontre de Larijani) dépasse toutes les limites de bonne conduite au sein de la communauté internationale et constitue une violation du droit international. Elle fera à n'en pas douter l'objet d'une réaction ferme de la République islamique », a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé samedi par les médias officiels iraniens. Washington a annoncé ces nouvelles sanctions alors même que Donald Trump confirmait vendredi, « pour la dernière fois », la suspension des sanctions économiques dont bénéficie l'Iran en vertu de l'accord de 2015 qui encadre les activités nucléaires de la République islamique.