L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a donné le coup d'envoi cette semaine de l'Année internationale des sciences et technologies quantiques, célébrant leur importance dans la construction d'un avenir résilient et durable. Reconnaissant la nécessité de fournir une plateforme unique pour favoriser la collaboration internationale, en mettant particulièrement l'accent sur le renforcement des capacités dans le Sud, la promotion de l'égalité des sexes dans les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et la lutte contre la fracture quantique émergente, l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 7 juin 2024 l'année 2025 « Année internationale des sciences et technologies quantiques (ASIQ) », sous l'égide de l'UNESCO. En lançant les activités célébrant cette année, l'UNESCO, en tant qu'agence chef de file de l'ASIQ, vise à « accroître la prise de conscience collective du potentiel de transformation de la science et de la technologie quantiques pour relever des défis mondiaux cruciaux ». Lire aussi : Lancement de l'année culturelle en Suède Selon l'organisation onusienne, cet événement se veut également une plateforme d'échange d'idées, permettant aux participants de présenter les meilleures pratiques en matière d'éducation, de recherche et d'applications industrielles dans le domaine des sciences quantiques. Il s'agit aussi d'inspirer une collaboration interdisciplinaire et interrégionale et de combler le fossé Nord-Sud, tout en soulignant l'importance de placer l'éthique et l'innovation responsable au cœur des discussions. L'année 2025 sera ainsi ponctuée de divers événements devant mettre l'accent sur l'importance de la science quantique et favoriser la coopération internationale et interdisciplinaire, avec un focus sur les applications du développement durable, des discours d'ouverture inspirants, des tables rondes et des spectacles culturels pour célébrer « cette étape importante dans le domaine de la science et de la technologie », selon l'UNESCO. Grâce à son mandat sur les sciences fondamentales, l'UNESCO assure être « particulièrement bien placée pour sensibiliser au rôle essentiel que joue la science quantique dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et l'amélioration des niveaux de vie, en particulier dans le monde en développement ». Consciente du fossé qui se creuse entre le Nord et le Sud en matière de recherche et d'innovation quantiques, l'instance onusienne qui affirme se consacrer à la promotion « d'une plus grande équité dans ce domaine transformateur », table sur cette célébration internationale notamment pour « inciter les jeunes, en particulier les femmes des pays en développement, à poursuivre des études et des carrières dans le domaine de la science quantique, en renforçant les capacités essentielles nécessaires à un avenir plus inclusif et durable« . L'UNESCO part, en cela, de la conviction que la science et la technologie quantiques sont au cœur des innovations les plus révolutionnaires du XXIe siècle, touchant tous les aspects de la science et de la technologie modernes. « De la physique et de la chimie à la biologie et aux sciences de l'information, la recherche quantique est à l'origine de découvertes qui façonnent notre compréhension de l'univers – des plus petits éléments constitutifs de la matière à la vaste structure du cosmos. Elle recèle un immense potentiel pour relever les défis les plus pressants auxquels la société est confrontée aujourd'hui« , assure l'UNESCO convaincue que dans les années à venir, les applications de cette discipline « devraient permettre des avancées transformatrices en matière de détection environnementale, de santé publique et d'atténuation du changement climatique ».
