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Le Maroc, modèle de tolérance religieuse et de coexistence pacifique
Publié dans Maroc Diplomatique le 27 - 12 - 2024

La tolérance religieuse constitue l'un des fondements essentiels de l'identité marocaine. Selon des données communiquées par les institutions marocaines, le Royaume est engagé depuis des décennies dans la promotion de la coexistence religieuse, un engagement inscrit dans la Constitution de 2011 et renforcé par les Orientations Royales. Cette tolérance n'est pas seulement un héritage culturel, mais également le fruit de politiques publiques et d'un cadre juridique qui visent à préserver la diversité et à consolider l'unité nationale.
La Constitution marocaine consacre dans son préambule la diversité des affluents culturels du Royaume, reconnaissant les apports des traditions hébraïque, chrétienne et andalouse à l'identité nationale. Ce texte, adopté en 2011, affirme également l'attachement du Maroc aux droits de l'homme tels qu'ils sont universellement reconnus, y compris la liberté de culte pour les minorités religieuses vivant sur le territoire.
Sous l'impulsion de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, le Maroc a renforcé cette orientation par des initiatives concrètes. Le Conseil supérieur des Ouléma joue un rôle clé dans la promotion d'un islam modéré, basé sur le rite malikite et le soufisme, qui valorise la coexistence et la tolérance. La Fondation Mohammed VI des Ouléma africains contribue également à diffuser ce modèle au-delà des frontières du Royaume, affirmant le rôle du Maroc comme leader spirituel en Afrique.
Lire aussi : Le Maroc, un exemple de tolérance et de coexistence des religions
L'Institut Mohammed VI de formation des imams, des morchidines et des morchidates constitue une pierre angulaire de la stratégie marocaine pour promouvoir un discours religieux modéré. Créé en 2015, cet institut forme des cadres religieux marocains et étrangers, notamment d'Afrique subsaharienne et d'Europe, dans une optique de tolérance et de rejet de l'extrémisme. Cette initiative, supervisée par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, illustre la volonté du Maroc d'intégrer la tolérance religieuse dans les pratiques religieuses quotidiennes. En formant des imams sur la base des valeurs de dialogue et de respect, le Royaume consolide sa politique de prévention contre les discours de haine et les tensions interreligieuses. Le Maroc s'est également engagé dans la restauration des lieux de culte non musulmans, en témoignent les efforts de réhabilitation des synagogues et des cimetières juifs à travers le pays. Ces initiatives, financées par des fonds publics sous la supervision du ministère de l'Intérieur et du Ministère des Habous, visent à préserver le patrimoine spirituel du Royaume tout en envoyant un message clair : toutes les religions ayant coexisté sur le sol marocain sont respectées et valorisées.
L'exemple du musée « Bayt Dakira » à Essaouira, inauguré en présence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, est particulièrement emblématique. Ce lieu célèbre l'histoire commune des communautés musulmane et juive au Maroc, rappelant leur contribution à la construction d'une identité nationale plurielle. Le Maroc utilise également la tolérance religieuse comme levier dans sa diplomatie. Les accords signés avec des partenaires internationaux, notamment en matière de formation d'imams, illustrent l'engagement du Royaume à promouvoir la paix et la coexistence au-delà de ses frontières. Lors de la visite du Pape François en 2019, le Souverain a réaffirmé l'importance de préserver les valeurs de dialogue interreligieux, en soulignant que le Maroc est une terre de rencontre et de respect mutuel. Cette visite, organisée avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, a renforcé l'image du Royaume comme modèle de tolérance dans une région souvent marquée par des tensions.
Malgré ces avancées, des challenges subsistent. Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) met en lumière l'impact des mutations sociales et économiques sur la cohésion religieuse. La mondialisation, l'urbanisation et les influences extérieures pourraient fragiliser cet équilibre si des efforts constants ne sont pas maintenus.
En réponse, le gouvernement marocain, à travers des programmes éducatifs et des campagnes de sensibilisation, vise à consolider les valeurs de tolérance et d'ouverture. Le ministère de l'Education Nationale, du Préscolaire et des Sports a récemment introduit des réformes dans les programmes scolaires pour valoriser davantage les principes de coexistence et de respect de l'autre.
La tolérance religieuse au Maroc, soutenue par un cadre juridique solide, des politiques publiques cohérentes et des Initiatives Royales Visionnaires, constitue un modèle dans un contexte international marqué par les divisions. En s'appuyant sur son héritage culturel et en adaptant ses institutions aux défis contemporains, le Royaume démontre que la diversité peut être une richesse et non une source de conflit. Ce modèle, porté par des valeurs de modération et de dialogue, continue de placer le Maroc au cœur des efforts mondiaux pour la paix et la coexistence.


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