Les pays réunis à Bakou, dans le cadre de la COP29, ont approuvé, dans la nuit de samedi à dimanche, un accord final qui prévoit »au moins » 300 milliards de dollars par an de financements climatiques pour les pays en développement. Après deux semaines de négociations et deux prolongations nocturnes, les pays développés se sont ainsi engagés de relever de 100 milliards de dollars par an leur engagement financier en faveur des pays en développement, pour faire face au dérèglement climatique et soutenir leurs efforts de transition vers la neutralité carbone. Les pays en développement exigeaient, pourtant, un financement à hauteur de 1.300 milliards de dollars par an. Le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG), adopté à la COP29 de Bakou, « est une police d'assurance pour l'humanité » face aux impacts du changement climatique, a commenté dimanche le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell. « Aucun pays n'a obtenu tout ce qu'il voulait, et nous quittons Bakou avec une montagne de travail à accomplir », a-t-il dit dans une déclaration. Par ailleurs, la COP29, qui a débuté le 11 novembre, a permis d'adopter plusieurs initiatives et déclarations, notamment sur l'eau, le tourisme et la réduction du méthane provenant des déchets organiques.