Le 22 octobre 2024, l'Equateur a annoncé officiellement la suspension de sa reconnaissance de la prétendue « RASD », marquant une nouvelle victoire retentissante pour la diplomatie marocaine sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ce retrait intervient après plus de quatre décennies de soutien équatorien à la cause du Polisario, une entité autoproclamée et non reconnue par la communauté internationale comme un Etat souverain. La décision de Quito, qui avait initialement reconnu la RASD en 1983, reflète un tournant significatif dans la géopolitique de l'Amérique latine. Depuis 2009, la RASD y avait même établi une prétendue « ambassade » dans la capitale équatorienne, Quito. Toutefois, ce dernier acte diplomatique, initié par le gouvernement équatorien, marque non seulement la fin d'une ère de relations avec le Polisario, mais aussi le début d'un partenariat renforcé avec le Maroc. Cette décision s'inscrit dans la lignée des nombreuses victoires diplomatiques remportées par le Maroc, grâce à la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI. Depuis plusieurs années, le Royaume a entrepris une série de démarches pour affirmer et consolider sa souveraineté sur ses provinces sahariennes, proposant une solution réaliste et durable à ce conflit régional à travers le Plan d'autonomie. Ce plan est désormais perçu, tant par les Nations unies que par une grande partie de la communauté internationale, comme l'unique issue viable au différend autour du Sahara. Lors d'un entretien téléphonique entre le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita, et son homologue équatorienne, Mme Gabriela Sommerfeld, celle-ci a exprimé clairement la volonté de son gouvernement de se conformer aux principes du droit international et de renforcer les relations bilatérales avec le Maroc. Dans ce cadre, une lettre a été adressée à la soi-disant représentation du Polisario à Quito pour lui notifier officiellement la fin de tout statut diplomatique sur le sol équatorien, entraînant ainsi la fermeture immédiate de la « représentation » séparatiste. Lire aussi : Sahara marocain: L'Equateur soutient une solution politique mutuellement acceptable Nouvelle ère pour les relations maroco-équatoriennes Ce geste diplomatique revêt une importance stratégique, car l'Equateur, acteur important sur la scène internationale, est actuellement membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2023-2024. Sa décision de retirer la reconnaissance de la RASD survient à quelques jours de l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité sur la question du Sahara marocain, renforçant ainsi la position du Royaume sur ce dossier. L'influence grandissante de la diplomatie marocaine, soutenue par des partenaires clés à travers le monde, fait progressivement tomber les soutiens à la pseudo « RASD ». Ce mouvement témoigne du resserrement de l'étau autour du Polisario dans cette région du monde, autrefois considérée comme un bastion de soutien au mouvement séparatiste. L'impact de cette décision équatorienne dépasse largement le cadre bilatéral. L'Equateur occupe une place importante dans plusieurs instances internationales, notamment au sein du Comité Spécial de Décolonisation des Nations unies et de la Quatrième Commission, qui jouent un rôle clé dans la gestion des conflits de souveraineté et des processus d'autodétermination. Le retrait de la reconnaissance de la RASD par Quito constitue ainsi un signal fort envoyé à d'autres pays et organisations sur la scène internationale. Le revirement de l'Equateur souligne également la reconnaissance croissante, au sein des forums multilatéraux, du Plan d'autonomie marocain comme la solution la plus réaliste et la plus pragmatique à la question du Sahara. Le soutien explicite de l'Equateur à cette initiative réaffirme l'adhésion à une approche de règlement pacifique, en accord avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Une victoire qui confirme l'isolement du Polisario Cette évolution diplomatique en Amérique latine s'ajoute à une série de revers récents pour le Polisario, tant en Afrique qu'en Europe. Les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour élargir le cercle des soutiens au Plan d'autonomie et marginaliser la pseudo « RASD » portent indéniablement leurs fruits. L'Equateur, qui renforce désormais ses liens avec le Maroc, devient un acteur de poids dans cette dynamique. Avec cette nouvelle victoire, la diplomatie marocaine continue d'imposer sa vision et son pragmatisme sur la scène internationale. Le retrait de la reconnaissance de la « RASD » par l'Equateur envoie un message fort aux autres nations : le Maroc, grâce à sa stabilité politique, son développement économique et ses alliances stratégiques, est un acteur incontournable pour la paix et la sécurité dans la région nord-africaine. Cette victoire symbolise une nouvelle étape dans la lutte que mène le Royaume pour asseoir la légitimité de sa souveraineté sur ses provinces du Sud. Chaque retrait de soutien à la cause séparatiste renforce la position du Maroc et isole un peu plus le Polisario, dont les revendications sont désormais perçues comme irréalistes et dépassées sur la scène internationale. La suspension de la reconnaissance de la RASD par l'Equateur ouvre également la voie à une intensification des relations bilatérales entre Quito et Rabat. Des perspectives de coopération renforcée s'offrent dans des domaines variés, notamment économiques, commerciaux et culturels.