Selon l'Indice de Transparence Immobilière 2024 de JLL, le Royaume se distingue comme le leader maghrébin et se classe au 59e rang mondial avec un score de 3,55 points. Ce classement révèle une transparence immobilière encore limitée dans la région, comparée aux leaders mondiaux comme le Royaume-Uni et la France. Le Maroc se distingue en occupant la première place parmi les pays maghrébins et la 59e position mondiale selon l'Indice de Transparence Immobilière 2024 publié par JLL, avec un score de 3,55 points. Ce classement, qui évalue la transparence du secteur immobilier dans 89 pays, place le Maroc dans la catégorie des « pays à transparence lente ». Ce groupe inclut également plusieurs nations du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, telles que l'Egypte, Bahreïn, le Qatar, Oman et la Jordanie. Ces pays partagent des caractéristiques communes dans leurs marchés immobiliers, comme une régulation encore en développement et une visibilité limitée des transactions, ce qui impacte leur transparence. L'Indice de Transparence Immobilière est un classement annuel établi par JLL (Jones Lang LaSalle. Cet indice évalue la transparence des marchés immobiliers dans divers pays à travers le monde en se basant sur plusieurs critères, tels que la clarté des régulations, la disponibilité des informations publiques, la qualité des pratiques de gestion et la facilité d'accès pour les investisseurs. Lire aussi : Reprise des ventes dans le secteur de l'immobilier En revanche, des pays comme l'Algérie, la Tunisie, le Liban et l'Irak sont classés parmi les « pays opaques », indiquant des niveaux de transparence très faibles dans leurs secteurs immobiliers. Ces nations présentent des défis importants, notamment en termes de régulation, de transparence des informations et de sécurité juridique pour les investisseurs. À l'échelle mondiale, le Royaume-Uni se classe au premier rang de l'indice, suivi par des pays reconnus pour leur stabilité et leur ouverture dans le secteur immobilier, tels que la France, les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, la Suède et l'Allemagne. Ces pays, regroupés dans la catégorie des « pays à haute transparence », ont attiré collectivement plus de 1,2 trillion de dollars en investissements immobiliers au cours des deux dernières années. Leur environnement transparent, qui inclut des systèmes juridiques clairs, des informations accessibles et des pratiques commerciales fiables, contribue à leur attractivité pour les investisseurs internationaux. D'autres régions notables sur le plan de la transparence comprennent la Finlande, l'Espagne, l'Italie, la Corée du Sud et l'Emirat de Dubaï, classées comme « zones transparentes ». Ces régions ont réussi à mettre en place des pratiques de transparence qui favorisent un environnement d'investissement plus sûr et plus prévisible. L'Arabie Saoudite et la Turquie, ainsi que certains autres pays, sont classés comme ayant une « transparence partielle », indiquant des améliorations significatives mais encore des lacunes à combler. L'Inde a enregistré des avancées notables en matière de transparence immobilière. Cette amélioration est le résultat d'efforts significatifs pour simplifier les régulations, renforcer les mécanismes de surveillance et faciliter l'accès à l'information pour les investisseurs. Grâce à une meilleure formalisation de son marché immobilier et à l'adoption de la numérisation, l'Inde a réussi à entrer dans la catégorie des pays transparents. L'Arabie Saoudite a également été reconnue pour ses efforts en matière de transparence, se classant au deuxième rang parmi les régions ayant le plus progressé dans ce domaine. Les Emirats de Dubaï et d'Abou Dhabi, ainsi que les Etats-Unis, la France, l'Australie, le Canada et la Corée du Sud, ont également été notés pour leurs améliorations. Au niveau global, l'Europe est en tête du classement en termes de transparence immobilière, suivie par la région Asie-Pacifique, l'Amérique, et le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qui se classent au quatrième rang. L'Afrique subsaharienne, en revanche, est en bas du classement, soulignant les défis persistants dans cette région en matière de transparence immobilière.