Dans une tribune publiée ce vendredi par le quotidien parisien « Le Monde », Mme Khadija Mohsen-Finan a encore sévi, gratuitement et en méconnaissance intégrale de cause. Un papier à charge contre notre pays et, dans la foulée, une diabolisation gratuite du projet de règlement du problème du Sahara à travers l'autonomie que notre pays a soumis en avril 2007 au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle s'attaque aussi aux déclarations du président français Emmanuel Macron, lequel a solennellement soutenu le projet de Sa Majesté Mohammed VI et, mieux que cela, a rappelé « qu'il s'inscrit dans la souveraineté du Maroc »... Le terme de souveraineté, invoqué avec force par le président Macron a , bien évidemment, provoqué la colère de Mme Mohsen-Finan qui a trouvé là le prétexte fallacieux pour nous abreuver de nouveau de ses démonstrations mensongères. Limogée de deux instituts de recherches pour inexactitudes scientifiques, l'IFRI et l'IRIS... ( Nous y reviendrons) Cette « chercheuse » en quête désespérée de notoriété croit se faire sa réputation scientifique à travers un thème et unique thème : le Sahara marocain. On la croyait sérieuse et rigoureuse, à défaut d'être objective et honnête ! Au fur et à mesure, néanmoins, on tombe de plus en plus à la renverse, parce qu'en fin de compte Mme Khadija Mohsen-Finan n'est qu'une « piètre » militante d'une cause perdue, celle d'un polisario crée et entretenu par les militaires algériens. Citoyenne tunisienne, mariée à un banquier français du groupe Paribas, lui-même ayant fait une part de sa fortune en Algérie, Khadija Mohsen-Finan n'en est pas à son premier forfait contre le Maroc, dont elle a fait, accointance avec la junte militaire d'Alger oblige, son terrain d'élection. Sur le Maroc et le Sahara en particulier, son jugement est totalement faux, et son ignorance du dossier est ahurissante. C'est le moins que l'on puisse dire. Pis : ses sources, celles qui l'inspirent dans ce pari faustien avec le diable du mensonge et de l'amateurisme, nous sont devenues si familières et si tristement galvaudées qu'elles ne – inspirent que désolation : une tristesse, une passion triste contre le Maroc. Dans sa luxueuse chaumière de banlieue parisienne, cette pseudo chercheuse avait l'habitude de recevoir dans des agapes dignes de la comtesse en détresse cette gente composée de hérauts en désespoir : bien sûr les Aboubakr Jamaï, les Abdelmoumni, Moulay Hicham , Réda Benchemsi, Omar Brousky et tutti quanti, tout ce qui représente les tenants du complotisme de salon, visage aviné d'amertume, désespérados en mal de reconnaissance et en quête de légitimité perdue. Sur le Sahara, Mme Mohsen se trompe littéralement parce qu'elle ignore absolument l'histoire du Maroc, dans ses profondeurs comme dans ses enjeux actuels. Parce que son parti pris pour la thèse algérienne, dès le départ, je veux dire depuis une dizaine d'années seulement est d'autant plus affiché qu'elle n'a jamais pris soin d'aller plus loin que son nez. Or, pour votre besogne, vous devriez , chère Madame, savoir qu'au moment où le Maroc a déposé sa revendication en 1956 de son Sahara « espagnol », l'Algérie n'existait même pas, encore moins le fantoche polisario , créée en 1973 par les services – je dis bien les services algériens et franquistes, et financé par la Libye d'un potentat appelé Kadhafi... Lire aussi : Sahara : le Rapport de Guterres qui souligne l'impératif de la « solution politique » Vous devriez également savoir que le Sahara est la partie quasi millénaire du Royaume du Maroc, d'où sont issues les principales dynasties qui y ont régné et dont les Rois – des Saadiens aux Alaouyines – ont défendu les provinces du sud bec et ongles. Les Kasdi Merbah, les Boumediene, les Bouteflika, le cher Boudiaf ont vécu au Maroc, y ont reçu soutien politique , militaire et argent même. Au Sommet de la Ligue arabe de Rabat de 1974, Boumediene proclamait dans un discours demeuré « célèbre » que « l'Algérie soutenait le Maroc contre l'Espagne pour récupérer son Sahara... » ! Vous êtes une chercheuse acharnée à découvrir et dévoiler la vérité historique, la « vérité, rien que la vérité » comme disait Péguy, alors penchez-vous sur ces thèmes...Au lieu d'écouter les logomachies haineuses des services hostiles au Maroc et, au nom de la crédibilité dont vous vous parez, allez au-delà de la propagande...Thierry de Montbrial, patron de l'IFRI comme aussi Pascal Boniface se seraient-ils à ce point trompés en prenant congé de vous parce que votre parti pris dans ce dossier sur le Sahara était flagrant voire encombrant pour l'image de marque de leurs institutions ????