La saison estivale s'est transformée en un véritable cauchemar pour les villes et villages balnéaires de la province de Sidi Ifni, confrontés à des coupures d'eau prolongées. L'absence totale d'eau potable dans les quartiers pendant plusieurs jours a provoqué la colère des habitantes, qui ont manifesté le week-end dernier pour réclamer une solution. La période des vacances a tourné au cauchemar pour plusieurs villes et villages balnéaires de la province de Sidi Ifni, avec l'absence totale d'eau potable dans les quartiers, parfois pendant plusieurs jours. Les interruptions successives de l'approvisionnement en eau potable ont provoqué la colère des femmes de la région, qui sont descendues dans la rue pour protester lors d'une marche à pied le week-end dernier. Un certain nombre de femmes se sont rassemblées devant le siège de la communauté de Mirleft, puis ont marché en direction de l'évêché de la ville. Elles ont brandi des slogans réclamant de l'eau potable. C'est dans ce contexte que le Roi a mis l'accent sur la problématique de la gestion de l'eau. En appelant les autorités compétentes à engager des mesures urgentes visant à prévenir les pénuries. Dans son discours le lundi 29 juillet, en marge de la fête du trône, le souverain a fait constater les ralentissements dans la mise en œuvre de certains projets de la politique de l'eau, en insistant sur la nécessité de redoubler d'efforts pour résorber ces retards. Il a évoqué la chute significative de la consommation d'eau par habitant au Maroc, tombée de 2 000 mètres cubes en 1960 à moins de 600 mètres cubes à l'heure actuelle. Ainsi, pour Sidi Ifni, la véritable raison est le manque total d'eau potable dans la région. Lire aussi : Le gouvernement déterminé à accélérer la cadence des investissements dans le secteur de l'eau En effet, Mirleft et les villages voisins traversent une crise alarmante, avec des coupures prolongées d'eau potable. Même lorsque l'eau revient, elle est distribuée par quotas, allouant un temps limité à chaque quartier. Cependant, malgré cette distribution, certains appartements situés aux premier, deuxième et troisième étages ne reçoivent jamais d'eau potable, car le débit est trop faible pour atteindre ces étages élevés. Haut du formulaire D'une manière analogue, le nombre de visiteurs dans la zone côtière de Mirleft, dans la région de Sidi Ifni, a considérablement baissé pour la deuxième année consécutive, en raison du manque d'eau potable dans les quartiers résidentiels, ce qui a affecté l'activité touristique dans la région, en particulier le secteur de la location d'appartements meublés à proximité de la plage. En outre, depuis l'été dernier, le secteur touristique de Mirleft a connu un déclin notable. Les vacanciers, attirés par des appartements meublés à prix élevé, se sont retrouvés en difficulté en raison d'une grave crise de l'eau. Toutefois, manquant d'eau potable pour boire, se laver et utiliser les toilettes, ils ont dû acheter de l'eau en bouteille. Ce problème persiste et dissuade de nombreuses familles de passer leurs vacances dans cette région, malgré la beauté des plages. Cependant, Mirleft à changer leur destination pour d'autres régions. Certains propriétaires d'appartements meublés ont installé d'énormes réservoirs en plastique sur les toits de ces maisons, afin de récupérer une partie de l'eau pendant que les quartiers reçoivent leurs quotas, à l'aide de petites pompes électriques qui absorbent toute l'eau distribuée dans les canaux souterrains, alors que certains de ces appartements ne disposent pas de ces réservoirs en plastique et restent privés d'eau. Pour rappel, Sidi Ifni et Mirleft bénéficiaient de l'eau potable du barrage de Youssef Ibn Tachifin, mais le faible niveau de la retenue du barrage depuis quelques temps a entraîné une perturbation importante dans l'approvisionnement en eau potable. Ainsi, le niveau bas de la retenue du barrage depuis un certain temps a entraîné une perturbation importante de l'approvisionnement en eau potable dans la région.