Les autorités françaises ont fait état d'une cinquantaine d'agressions physiques de candidats pendant les deux campagnes pour les législatives, rapporte la presse de ce vendredi. Selon le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, cité par la presse, "plus d'une trentaine d'interpellations" ont été opérées depuis le début de la campagne concernant des agressions de candidats ou de militants. Si en 2022, les semaines précédant les élections législatives avaient été marquées par des violences, cette année, les élections législatives anticipées se sont avérées inédites à bien des égards, commente la même source qui fait état d'un regain de violences. "On compte déjà 51 candidats, suppléants ou militants agressés physiquement", a affirmé M. Darmanin. ajoutant qu'il "ne compte même pas les agressions verbales". Lire aussi : Les partis de droite en France promettent de meilleures relations avec le Maroc M. Darmanin, lui-même candidat aux législatives, évoque des "profils extrêmement variés", entre des agresseurs "spontanément énervés" et des "militants politiques, ou d'ultragauche et d'ultra-droite". Les médias citent entre autres, l'agression de l'équipe de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, lors d'une opération de collage d'affiches pendant laquelle deux militants ont été blessés. Suite à cette agression, le parquet a ouvert une enquête pour des faits de violences commises avec arme. Le ministre de l'intérieur a mis en garde contre ce climat "de grande violence vis-à-vis de la politique et de ce qu'elle représente", faisant état de la mobilisation, dimanche, jour du 2ème tour du scrutin, de 30.000 policiers et gendarmes pour éviter que des manifestations ne dégénèrent après la proclamation des résultats.