Le second tour des élections législatives qui aura lieu, dimanche en France, est placé sous haute surveillance, les autorités craignant des émeutes après les résultats de ce scrutin, rapportent vendredi les médias. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de 30.000 policiers et gendarmes ce 7 juillet pour empêcher que « l'ultragauche et l'ultradroite » créent du « désordre », selon la même source. Les autorités craignent que certaines manifestations ne dégénèrent selon les résultats, ajoutent les médias, précisant que parmi les effectifs annoncés, 5.000 agents seront mobilisés à Paris et sa banlieue. Les Français sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire leurs représentants à l'Assemblée nationale. Lire aussi : Elections législatives en France: le gouvernement suspend la réforme de l'assurance-chômage Le 1er tour de dimanche dernier a été marqué par une avancée historique du parti de l'extrême droite, le Rassemblement national (RN) de Jordan Bardella, suivi du Front de la gauche, puis de la majorité présidentielle. Depuis l'annonce des résultats du 1er tour, les partis politiques rivalisent de stratagèmes pour empêcher le RN de remporter la majorité au 2ème tour. Les quatre partis de gauche (La France insoumise, les socialistes, les Ecologistes et les communistes), regroupés sous la bannière du Nouveau Front populaire, ont annoncé que leurs candidats qualifiés pour le second tour se retireraient dans les circonscriptions où ils sont arrivés en troisième position, afin de faire barrage au RN. D'autres formations politiques ont annoncé, mais en ordre dispersé, vouloir créer un front républicain, une stratégie qui consiste à constituer une alliance de différents partis républicains pour contrer une percée ou une possible victoire de partis jugés extrémistes.