Dans le contexte de l'économie globale, le Maroc se singularise en tant que nation affichant les rémunérations les plus conséquentes du continent africain. D'après une analyse diffusée par le périodique CEOWORLD, le revenu mensuel moyen marocain en 2024 s'élevait à 1 657 dollars américains, ce qui situe le royaume au 48e rang mondial. Ce compte rendu, basé sur des informations authentiques émanant de l'Organisation des Nations Unies, considère le salaire brut, y compris la totalité des bonus et bénéfices, avant imposition et retenues. Bien que le Maroc occupe une position prééminente sur le continent, il fait face à un fossé notable en comparaison avec les normes internationales. Les rémunérations les plus faibles en Afrique sont enregistrées au Lesotho, en Angola et au Malawi, où les salaires moyens ne franchissent pas les seuils de 24, 27 et 31 dollars respectivement. Ces données illustrent les défis économiques et le produit intérieur brut par habitant réduit de ces états. Dans la sphère arabe, les Emirats arabes unis et le Qatar dominent avec des revenus mensuels moyens de 3 663 et 3 168 dollars, respectivement. À l'échelle planétaire, la Suisse se hisse en première place avec un salaire moyen de 8 111 dollars, talonnée par le Luxembourg, les Etats-Unis, l'Islande et la Norvège. Lors de son ultime allocution hebdomadaire, le porte-parole gouvernemental, Mustapha Baitas, a exposé l'avancement du dialogue social actuel, jugé crucial. Alors que les pourparlers s'avèrent ardues, le pouvoir exécutif se veut rassurant envers les partenaires sociaux, cherchant à instaurer la confiance dès l'amorce des échanges pour établir une base solide. Baitas a exprimé la détermination de l'administration à élaborer des solutions en faveur des travailleurs. Toutefois, cette résolution rencontre un ensemble de revendications. Du côté des syndicats, les exigences sont explicites : une augmentation générale des salaires pour les employés publics et privés, s'ajoutant à l'accroissement de 10% du SMIG décidé en 2023. L'UMT souhaite quant à elle augmenter le SMIG à 5 000 dirhams, une proposition fermement rejetée par la Confédération marocaine des très petites et moyennes entreprises, qui considère cette hausse comme insoutenable. Les domaines les plus lucratifs incluent la finance, les assurances, l'énergie électrique, l'exploitation minière, les technologies de l'information, le commerce de détail et l'éducation. Inversement, les emplois les moins bien rémunérés sont souvent liés à l'assistance administrative, à l'hôtellerie et à la construction. Le rapport souligne les écarts salariaux importants qui perdurent à l'échelle internationale. Le pouvoir d'achat, impacté par des éléments tels que l'inflation, les conséquences économiques de la pandémie et les tensions géopolitiques actuelles, reste un baromètre essentiel du niveau de vie. Par conséquent, la solidité des économies et la stabilité des cadres politiques sont essentielles pour assurer une qualité de vie élevée et équitable.