L'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), chargée de la mise en œuvre de la stratégie de l'Etat dans le domaine, a révélé la première récolte légale du cannabis, qui a atteint 294 tonnes en 2023. La légalisation du cannabis offre ainsi des opportunités importantes pour le développement d'un circuit agro-industriel licite. Pourtant, une conversion progressive des activités illégales vers des activités légales, créatrices de valeur et d'emplois semble nécessaire dans ce vaste chantier. En 2023, le Maroc a adopté le projet de loi 13-21 pour autoriser l'usage légal du cannabis permettant au pays de s'imposer parmi une liste croissante de premiers pays africains ayant décidé de légaliser le cannabis à usage médical. Dans cette perspective, il s'agit de saisir efficacement les opportunités offertes par le marché du cannabis, en attirant des investisseurs d'envergure internationale, mais aussi en le soutenant dans le processus de transformation en produits finis à base de cannabis. De même, les territoires concernés par ce chantier vont connaître, sans doute, un développement socio-économique notamment à travers la reconversion progressive des paysans traditionnels engagés dans ces cultures dans des activités légales. De surcroît, l'amélioration des conditions de vie de la population engagée dans cette culture, et l'installation d'unités de production à base de cannabis à proximité des territoires de culture, permettant la création d'emplois et la dynamisation de l'économie locale, Lire aussi :Environ 45 MDH pour la création d'une zone dédiée aux activités de transformation de cannabis à Issaguen Dans cette perspective, il s'agit de saisir efficacement les opportunités offertes par le marché du cannabis, en attirant des investisseurs d'envergure internationale, mais aussi en le soutenant dans le processus de transformation en produits finis à base de cannabis. De même, les territoires concernés par ce chantier vont connaître, sans doute, un développement socio-économique notamment à travers la reconversion progressive des paysans traditionnels engagés dans ces cultures dans des activités légales. De surcroît, l'amélioration des conditions de vie de la population engagée dans cette culture, et l'installation d'unités de production à base de cannabis à proximité des territoires de culture, permettant la création d'emplois et la dynamisation de l'économie locale, En effet, l'Agence marocaine de régulation du cannabis (ANRAC) a révélé avoir accordé, à fin novembre 2023, 609 autorisations sur 1.063 demandes traitées pour la production légale de cannabis. Les autorisations accordées couvrent divers aspects de l'industrie du cannabis, dont 430 sont attribuées aux agriculteurs pour la culture et la production, et 179 autres ont été accordées pour des activités allant des fins industrielles et médicales à la commercialisation, l'exportation, l'importation de semences et le transport. Les 179 autorisations ont été réparties entre 82 opérateurs, dont 7 établissements pharmaceutiques, 13 coopératives, 45 entreprises et 17 particuliers. L'intérêt croissant des agriculteurs et des investisseurs pour les activités légales liées au cannabis nous montre bel et bien que les agriculteurs sont impatients de passer à une production légale de cannabis. À l'horizon 2024, l'ANRAC vise ainsi à se concentrer sur la promotion des variétés de cannabis locales et à encourager les investissements dans le secteur marocain du cannabis dans une perspective de s'aligner sur les demandes du marché mondial.