Le président américain, Joe Biden, et son prédécesseur, Donald Trump, ont décroché mardi le nombre nécessaire de délégués pour s'assurer l'investiture de leurs partis lors d'une série de primaires démocrates et républicaines. En l'absence d'une concurrence sérieuse, les deux hommes ont remporté haut la main les primaires en Géorgie, au Mississippi et dans l'Etat de Washington. Lors du Super Tuesday – le 5 mars dernier -, qui a vu une quinzaine d'Etats voter, Trump et Biden ont dominé les primaires et caucus organisés par leurs partis. Souvent considéré comme le coup d'envoi des primaires présidentielles, ce rendez-vous a été marqué par les victoires écrasantes du président Joe Biden et de son prédécesseur Donald Trump. Lire aussi : Nikki Haley abandonne la course à la Maison Blanche, Trump seul candidat républicain en lice Si côté démocrate, Biden ne fait pas face à une concurrence sérieuse, chez les républicains l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, entretenait un semblant de suspense avant de finalement jeter l'éponge. L'abandon de Haley confirme, selon les analystes, la solide popularité de Trump auprès des républicains ainsi que sa mainmise sur le GOP. En effet, le milliardaire new-yorkais a remporté de grandes victoires lors du Super Tuesday dans plusieurs Etats, dont le Texas, le Tennessee, l'Oklahoma, le Colorado, l'Alabama, l'Arkansas, le Massachusetts, la Caroline du Nord, le Maine et le Minnesota. Le scrutin de novembre sera ainsi marqué par un nouveau duel entre Biden et Trump. Ce duel, qui sera le premier du genre entre deux présidents américains depuis 1912, risque d'accentuer les divisions dans un pays devenu plus divisé que jamais. Selon un sondage réalisé par le New York Times et l'université Siena College, 48% des électeurs ont indiqué qu'ils voteront pour Trump, contre 43% pour Biden.