Le cadre mis en place par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, pour la révision du Code de la famille est de nature à garantir la fluidité et la sérénité du processus d'amendement, a affirmé le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Ahmed Abbadi. Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion tenue par l'Instance chargée de la révision du Code de la famille, mercredi au siège de la Rabita à Rabat, M. Abbadi a souligné que la fluidité et la sérénité de ce processus émanent du fait qu'il distingue entre, d'un côté, les fondamentaux qui ont été tranchés dans le Code, et de l'autre côté, tout ce qui est susceptible d'être amélioré ou amendé, après un diagnostic scientifique et minutieux des dysfonctionnements relevés dans la mise en œuvre de certaines dispositions du Code durant les 20 dernières années. La réunion a focalisé sur une série de questions ayant trait notamment à certaines procédures relatives à la garde des enfants et à la polygamie, ainsi que des points qui nécessitent une amélioration et une refonte, outre le renforcement des capacités du personnel de la justice en vue d'une mise en œuvre du Code de la famille qui garantisse une vie digne à tous les citoyennes et citoyens et respecte les constantes du Royaume et l'ensemble des conventions et traités ratifiés par le pays, a-t-il ajouté. Lire aussi : Aéroport Agadir-Al Massira : Plus de 1,67 million de passagers à fin septembre La rencontre avec M. Abbadi est la première d'une série de consultations et d'auditions qui s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la teneur de la Lettre Royale relative à la révision du Code de la famille adressée au Chef du Gouvernement. Dans cette Lettre Royale, SM le Roi affirme qu'il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l'immense avantage d'impulser une dynamique de changement vertueuse et d'instaurer une conception nouvelle de l'égalité et de l'équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l'expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés. Le Souverain souligne que les dispositions du Code de la famille « doivent également être mises en adéquation avec l'évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable », notant que « la nouvelle version s'harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale ».