Plus de 500.000 candidats passent l'examen national du Baccalauréat au titre de la session normale de juin qui a démarré mardi matin à travers le Royaume, a annoncé le ministre de l'Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa. Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une visite au lycée qualifiant Ibn Al-Roumi à Moulay-Bousselham, dans la province de Kénitra, M. Benmoussa a souligné que toutes les conditions ont été réunies pour le bon déroulement de cette échéance nationale, y compris l'aménagement de 25.000 salles d'examen et la mobilisation de 50.000 surveillants. Il a dans ce sens mis l'accent sur l'importance des mesures prises par son département pour assurer une égalité des chances entre les candidats, réduire leur stress, lutter contre les cas de tricherie, garantir un déroulement normal des examens et annoncer les résultats dans les temps impartis. Le ministre n'a pas manqué de saluer le travail de toutes les parties prenantes, y compris les cadres pédagogiques, les autorités locales et les services de sûreté, faisant observer que le Baccalauréat constitue un tournant décisif aussi bien pour les futurs bacheliers que pour leurs familles qui portent, eux aussi, le poids de la pression psychologique. Lire aussi : Baccalauréat : la numérisation pour réduire le délai d'octroi des diplômes et éviter leur falsification Dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, un total de 80.840 candidats sont censés passer les épreuves du Baccalauréat (juin 2023), répartis entre l'enseignement public (47.625 candidats), l'enseignement privé (8.475 candidats) et le baccalauréat libre (24.740 candidats). L'Académie régionale d'éducation et de formation a, à cet effet, mobilisé plus de 20.000 cadres et intervenants pour gérer les opérations liées à cette échéance nationale, dont 6.005 enseignants chargés de l'opération de correction dans 41 centres répartis sur les sept directions de la région. Au niveau de la direction provinciale de Kénitra comme dans toutes les autres directions de la région, tous les dispositifs ont été mis en place pour assurer la réussite de cette échéance, en l'occurrence la lutte contre les cas de tricherie, a affirmé le directeur provincial de l'Education, Aziz Belahcen. Le ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports avait annoncé l'introduction, à compter de la session de juin 2023, d'une nouvelle technologie numérique pour produire et gérer les certificats du baccalauréat et les relevés de notes des bacheliers, une opération visant notamment à renforcer la protection du diplôme et des bulletins de notes contre toute falsification, tout en réduisant les délais entre l'annonce des résultats des examens et la remise des diplômes.