La personne qui aurait joué un rôle central dans le scandale de corruption du Parlement européen porte le « nom de code » M118, selon la presse belge, renforçant davantage la polémique sur le scandale dit du « Qatargate ». Aujourd'hui, certains médias jettent leur dévolu sur le Maroc qu'ils tentent de mouiller dans une affaire qui ne repose sur rien finalement. Nom de code « M118 » est la nouvelle appellation d'un supposé « espion marocain » qui serait intervenu dans des tractations au parlement de l'Union européenne en Belgique, rapporté par le blog politico.eu. Selon celui-ci, « l'espion marocain » est actif à Bruxelles depuis des années et a joué un rôle clé dans le scandale de corruption dans lequel « le Maroc et le Qatar sont accusés d'avoir acheté de l'influence politique au Parlement européen. » L'espion « M118 », ou un certain M.B, serait le prétendu « espion » qui aurait servi de lien entre l'ancien député européen Pier Antonio Panzeri et les services secrets marocains DGED (Direction générale des études et de la documentation). Toutefois, les preuves manquent. Au début, le nom de Panzeri avait été mentionné par Francesco Giorgi, le partenaire de la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili. La femme politique grecque, qui a depuis été démise de ses fonctions, a été interpellée vendredi 9 décembre par la police belge, après que son père avait été pris en flagrant délit avec une valise pleine de billets dans son hôtel de Bruxelles. Ce dernier aurait eu environ 600 000 euros sur lui. Au total, 1,5 million d'euros en espèces ont été saisis lors de vingt perquisitions domiciliaires dans le cadre du scandale de corruption. Giorgi accuserait deux eurodéputés d'avoir accepté des pots-de-vin, le social-démocrate Cozzolino et le député belge Marc Tarabella. Dans ses aveux, Giorgi a nommé son compatriote et ancien député européen Pier Antonio Panzeri à la tête de l'organisation. Toujours dans des accusations non fondées par le média belge, Le Soir, « Panzeri, Cozzolino et Giorgi auraient eu des contacts avec la DGED), citant des documents judiciaires, qu'il peine à prouver. Mieux le parquet fédéral belge et les avocats des personnes impliquées n'ont fait aucun commentaire d'autant que les spéculations du média Le Soir ne reposent, pour le moment sur rien. Selon toujours ces mêmes médias, «M.B aurait servi de lien entre l'ambassadeur du Maroc en Pologne et Panzeri au cours des deux dernières années, sans pour autant prouver encore aucune de ces accusations contre le Maroc, contrairement à Antonio Panzeri, Marc Tarabella, Francesco Giorgi ou la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili. Pour étayer ses accusations, le média revient sur une autre affaire datant de 2019 en Espagne où le Maroc faisait encore l'objet d'attaque et d'accusation gratuite sur de fausses factures, d'agences de voyages fictives. Abandonnant déjà l'affaire du scandale du Parlement européen avec l'implication du Maroc qui ne repose sur rien, les médias belges cherchent le corollaire pour mieux argumenter les attaques contre le Maroc. La parade c'est de soulever une affaire qui date de 2019, où la DGED avait été encore sous le feu des projecteurs européens avec les mêmes méthodes d'accusations gratuites, sans preuves tangibles Pour ce « Qatargate » le service civil de renseignement, et de sécurité belge VSSE aurait été informé par les services de renseignement espagnols qu'une structure aurait été mise en place en Belgique au profit du Maroc et du Qatar, rappelle Politico. Mais en tout état de cause le parquet belge cherche une parade pour sauver sa crédibilité dans un dossier où le rappel des faits historiques, même non fondés risque encore d'être une patate chaude, car ne reposant sur rien. Toutefois, c'est aux autorités du pays de prendre des mesures pour que de telles allégations gratuites ne viennent encore essayer de ternir l'image du Royaume.