Le président américain, Joe Biden, a paraphé, le vendredi 25 décembre, la loi sur l'autorisation de la Défense nationale (NDAA) pour l'année fiscale 2023. Une loi qui s'avère rassurante pour le Maroc sans aucune restriction sur les exercices militaires conjoints. Le président Joe Biden a apposé la signature présidentielle sur la loi relative à l'autorisation de la Défense nationale pour l'année fiscale 2023, comme il a été indiqué dans un communique de la Maison Blanche. A cet égard, le président américain a mis l'accent sur l'importance de la dite loi tout en rappelant certains de ses atouts. "La Loi offre des avantages essentiels et améliore l'accès à la justice pour le personnel militaire et leurs familles, et comprend des pouvoirs essentiels pour soutenir la défense nationale, les affaires étrangères et la sécurité intérieure de notre pays", a-il déclaré dans ledit communiqué. Fruit d'un accord bipartisan et d'une entente scellée entre républicains et démocrates, le nouveau budget de la Défense américaine est passé cette année pour le Maroc, en dépit des diverses pressions du sénateur républicain, James Inhofe. Farouche partisan du Polisario, Inhofe n'a cessé d'exhorter à la mise en place d'une série de restrictions à la coopération militaire entre Rabat et Washington. Toutefois, toutes ses tentatives se sont révélées vaines. La NDAA n'a pas retenu sa proposition de transférer la prochaine édition de l'exercice militaire «African Lion» loin du Maroc. Le défenseur des séparatistes n'a pas réussi non plus à introduire un amendement conditionnant le financement des exercices conjoints à la reprise du processus de dialogue avec le Polisario sur l'avenir du Sahara marocain, comme c'était le cas l'année dernière. Sachant que cet amendement n'a eu aucun effet puisque le Département d'Etat a activé la clause dérogatoire. Ainsi, l'exercice African Lion, le plus grand en Afrique, aura bien lieu au Maroc en tant qu'hôte principal en plus d'autres pays comme le Sénégal et la Tunisie et le Ghana. Voici donc ce qui atteste la position des Etats-Unis et reflète la reconnaissance, actée le 10 décembre 2020, par l'ex-président Donald Trump de la marocanité du Sahara