Le sénateur républicain pro-polisario, James Inhofe a demandé que la prochaine édition de l'exercice African Lion se déroule en dehors du Maroc. Une nouvelle initiative vouée à l'échec à l'instar de ses tentatives précédentes de suspendre la coopération militaire entre les Etats-Unis et le Maroc. Détails. Le sénateur américain, James Inhofe, a repris ses tripatouillages contre le Maroc. Ce vétéran du Sénat, toujours loyal aux lobbyistes pro-polisario, a présidé les travaux de la Commission de Défense du Sénat, qui a examiné la nomination de deux hauts gradés de l'Armée américaine pour des postes stratégiques. Il s'agit de deux Lieutenants-généraux, Michael Langley et Bryan Fenton, dont le premier est candidat au poste de Commandant de l'AFRICOM, qui supervise des exercices militaires menés par l'US Army en Afrique. James Inhofe n'a évidemment pas raté cette occasion pour s'en prendre au Maroc, en demandant que l'exercice African Lion soit abrité par un autre pays hôte. Le sénateur a argué du refus du Maroc de résoudre le conflit du Sahara pour justifier sa requête. « les Etats unis doivent trouver un nouvel endroit pour l'exercice African Lion vu que le Maroc n'a montré aucune volonté de résoudre le conflit du Sahara, a-t-il déclaré sur son compte Twitter, ajoutant que le candidat au commandement de l'AFRICOM serait favorable à sa demande. Lors de son allocution, James Inhofoe a prétendu que plusieurs sénateurs, comme le républicain Mike Rounds, et le Secrétaire d'Etat à la Défense, Loyd Austin, soient d'accord avec lui pour délocaliser l'exercice African Lion vers un autre pays. Le sénateur républicain, connu pour être une des porte-voix du polisario les plus actives au Sénat, est coutumier de telles initiatives contre le Maroc, sachant qu'il a d'ores et déjà tenté de suspendre la coopération militaire entre Rabat et Washington, en faisant voter un amendement de Loi sur l'autorisation de la défense nationale, conditionnant toute aide militaire à l'engagement du Maroc à trouver une solution mutuellement acceptable au conflit du Sahara. La coopération maroco-américaine est trop forte pour qu'elle soit ébranlée par un simple amendement. Le Secrétaire d'Etat à la Défense a fini par activer la clause de dérogation qui a permis de débloquer l'aide financière pour les exercices militaires conjoints, dont la 18ème édition d'African Lion qui s'est déroulée du 20 au 30 juin dernier dans plusieurs régions du Maroc. Malgré son insistance et son activisme acharné, James Inhofe, n'a jamais réussi à infléchir la position de l'Administration américaine sur le Sahara. Ce dernier avait essayé en vain de convaincre le président Joe Biden de revenir sur la décision de son prédécesseur, Donald Trump, de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.