La 5ème édition de la conférence international Morocco Today Forum, initiée par le groupe Le Matin, a été placée sous le thème « La Femme, actrice incontournable du développement du Maroc ». Evènement phare du groupe de presse, ce forum a connu la participation du ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, de la ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, la Président du Conseil communal de Casablanca, Nabila Rmili et du Wali de la région Casablanca-Settat, Said Ahmidouch, ainsi que d'autres hauts responsables, des diplomates et des experts marocains et étrangers. Les travaux du forum se sont articulés par la suite autour de trois panels, à savoir, « & ». Dans son discours d'ouverture diffusé par vidéo, le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé que la Maroc a franchi de grands pas sur le chemin de la consolidation de la place de la femme dans la société, rappelant les principales réformes initiées par le roi Mohammed VI depuis son accession au trône pour la promotion de la situation de la femme, à commencer par la réforme du Code de la famille de 2004, puis la consécration du fondement de la parité par la Constitution de 2011. Il a également rappelé le discours du trône du 30 juillet dernier, où le souverain a replacé la condition de la femme marocaine au cœur de l'évolution du pays, en indiquant que le gouvernement a tenu à allouer plusieurs portefeuilles stratégiques à des compétences féminines traduisant sa volonté politique d'assurer la participation effective des femmes à la prise de décision. Pour Nabila Rmili, il est inadmissible que le taux d'activité des femmes se situe autour de 20% contre un taux d'activité masculin d'environ 70%. Selon elle, le défi à relever collectivement est de permettre aux femmes marocaines d'avoir le choix de travailler ou pas, d'avoir le choix d'exercer leur emploi en toute sérénité. De son côté, la présidente du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Amina Bouayach, a souligné dans son allocution à distance, l'importance de l'ancrage à la fois juridique, social et culturel des principes de l'égalité et la non-discrimination dans notre pays. La présidente du CNDH a également mis la lumière sur les difficultés de mise en place d'une politique publique claire et holistique en matière de lutte contre la discrimination et de l'égalité. « Lors de mes différentes responsabilités, les questions fondamentales qui m'ont perpétuellement guidées, sont liées d'abord au changement de paradigmes, de manière à secouer les tabous, qui bloquent la participation effective des femmes et ensuite, aux moyens, à même, de permettre l'ancrage à la fois juridique, social et culturel des principes de l'égalité et la non-discrimination. », a-t-elle déclaré.