Au cours d'une conférence organisée par le COJEP au palais des Nations unies à Genève, les experts ont traité des questions relatives aux droits de l'Homme dans le Caucase du Sud. L'Azerbaïdjan a, une fois de plus, été salué par une organisation non gouvernementale (ONG) pour son respect des droits de l'Homme et du Citoyen. Au cours d'une conférence organisée par le Conseil pour la justice, l'égalité et la paix (COJEP International), lundi 3 octobre au palais des Nations unies à Genève, Frank Musmar, académicien, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient, Dudu Keleş, coordinatrice des relations internationales pour le COJEP, et Nushaba Mammadova, coordinatrice Eurasie du COJEP, se sont exprimés sur la question "des droits de l'Homme et la diversité dans le Caucase du sud". Nushaba Mammadova a souligné, lors de cette conférence tenue en marge de la 51e session du Conseil des droits de l'Homme, que depuis son adhésion à l'Organisation des Nations Unies (ONU) 30 ans auparavant, l'Azerbaïdjan a su démontrer son attachement aux principes de la Charte des Nations Unies ainsi qu'au droit international. "Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan sert de modèle de coexistence pacifique entre des peuples de cultures diverses. De façon similaire, le monde a besoin de protéger et de promouvoir les valeurs des civilisations, fondées sur la compréhension mutuelle. Pourtant, l'Azerbaïdjan est soumis à l'agression et à l'occupation par l'Arménie depuis les premières années de son adhésion à l'ONU", a-t-elle déploré. Du point de vue de l'Azerbaïdjan, les "objectifs proches" sont clairement définis. Il s'agit, conformément aux lois internationales, de tourner la page de la guerre, développer des relations pacifiques et de coopération entre les peuples de la région du Caucase du Sud afin de reconnaître mutuellement la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'autre. Pour sa part, l'académicien Frank Musmar, a rappelé que "le conflit du Haut-Karabagh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a été désastreux pour la diversité culturelle, le patrimoine et les droits de l'homme." "L'occupation de 30 ans par l'Arménie était fondée sur des motifs ethniques et une discrimination nationale, et les villes, les villages et les monuments culturels et religieux de l'Azerbaïdjan ont été détruits. Neuf villes et des centaines de villages d'Azerbaïdjan ont été anéantis. La ville d'Aghdam a été surnommée "Hiroshima du Caucase" par des experts étrangers", a-t-il ajouté. Le chercheur a soutenu, qu'en dépit de cela, le gouvernement azerbaïdjanais a tourné la page de la guerre avec l'Arménie et a lancé des programmes de restauration de nombreux monuments, y compris des églises arméniennes dans les territoires libérés. "En conséquence, les restaurations comprenaient, mais sans s'y limiter, les monuments chrétiens des régions de Khojavend et de Tarlar et la mosquée Aghdam Juma", a-t-il précisé. Dudu Keleş a clos la conférence en rappelant la création en 2014 du Centre international du multiculturalisme de Bakou, dans le but de préserver la diversité ethnique, religieuse et culturelle du pays. La coordinatrice des relations internationales pour le COJEP a également rappelé que lors d'une visite à Bakou en octobre 2016, le pape François a salué l'Azerbaïdjan comme un "lieu de tolérance religieuse". Il est à noter qu'à l'issue de la Seconde guerre du Karabagh (27 septembre – 9 novembre 2020), l'Azerbaïdjan avait rétabli sa souveraineté sur ses territoires occupés par les forces arméniennes depuis la chute du bloc soviétique. Plus de 750 000 civils azerbaïdjanais avaient été expulsés de ces territoires, lors de la première guerre du Karabagh (1988-1994) alors que des milliers d'autres avaient été les victimes de massacres et autres violences arbitraires.