Le Congrès péruvien a rejeté un projet visant la création d'un groupe d'amitié parlementaire entre le Pérou et la pseudo « RASD », un échec cuisant qui vient s'ajouter aux multiples revers du polisario dans ce pays sud-américain, après la décision d'interdiction d'accès au territoire en vue de refoulement décrétée contre la prétendue représentante de l'entité fantoche, Khadijetou El Mokhtar. Réunie à cet effet lundi, la Commission des relations extérieures au Congrès péruvien a rendu un verdict sans appel, à la quasi-totalité de ses membres, rejetant ladite proposition en s'appuyant sur un avis défavorable émis par le ministère péruvien des Relations extérieures. Consulté à ce sujet par la présidence de la Commission des relations extérieures, le chef de la diplomatie péruvienne, Ricardo Luna, a déconseillé la création dudit groupe d'amitié parlementaire après avoir rappelé la suspension des relations diplomatiques avec la prétendue « RASD » en 1996, ainsi que l'évolution de la question du Sahara devant le Conseil de Sécurité pour la reprise du processus sur la base d'une nouvelle dynamique à même de permettre de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable. Quelques jours auparavant, le ministre Luna avait précisé, devant la Commission des relations extérieures, que la « RASD » n'est pas reconnue par l'ONU. La tentative de création d'un groupe d'amitié parlementaire entre le Pérou et la prétendue « RASD » s'est soldée par un échec cuisant pour les séparatistes, d'autant plus que la dénommée Khadijetou El Mokhtar, appréhendée samedi par la police à son arrivée à l'aéroport de Lima et interdite d'accès au territoire péruvien pour usurpation de statut présumé de diplomate, pour activités politiques contraires aux lois de l'immigration en vigueur et pour ingérence dans les affaires internes du Pérou, comptait se faire présente lors de la réunion de la Commission des relations extérieures en vue de prêter main forte à cette entreprise hostile au Maroc.